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Tendances

Enquête Ifop/Belambra : Les Français et les vacances d’été

Les dépenses vacances restent protégées, mais l’inflation modifie les comportements des vacanciers

Interrogés sur leur intention de partir en vacances cet été, les Français sont extrêmement partagés : moins de la moitié y répond positivement (47%). L’autre moitié n’y compte pas (44%

 

La structure familiale – et particulièrement la présence d’enfant(s) de moins de 14 ans au sein du foyer joue un rôle prépondérant : entre un répondant sans enfant et un parent de 2 jeunes enfants, on observe un écart de 60% (42% VS 67% souhaitant partir cet été).

 

On retrouve assez logiquement les 35-49 ans parmi ceux qui souhaitent le plus partir (57%) – cohorte d’âge la plus associée à la parentalité. A l’inverse, le taux de personnes partant en vacances cet été n’est que de 31% parmi les 65 ans et plus, qui n’ont plus d’enfants à la maison… et qui peuvent également partir tout au long de l’année.

 

Le fait de partir ou non en vacances semble être significativement lié au revenu : 3 répondants aisés sur 5 partent en été (61%), une proportion deux fois plus importante par rapport aux répondants de catégorie pauvre (31%).

 

Le poste de dépenses lié aux vacances a été plus préservé et sanctuarisé que d’autres (habillement, alimentation…), même si la hausse des prix a fait sentir ses effets pour 43% des Français partant en vacances qui ont modifié leur projet ou leur attitude en vacances.

 

Assez logiquement, l’inflation a modifié les projets estivaux de la moitié des vacanciers les plus pauvres (51%) et des parents (52%).

 

A l’inverse, les personnes les plus aisée (28%), les foyers sans enfant (39%) ainsi que les retraités (26%) se déclarent davantage épargnés.

Les stratégies adoptées par ceux qui ressentent des difficultés liées à l’inflation pour maintenir leur séjour estival sont diverses. Elles résident principalement à limiter avant tout les sorties et activités sur place (à 46%), mais également et dans une moindre mesure à réduire potentiellement la durée de voyage (33%), au sein d’un hébergement moins coûteux (32%).

Si les professionnels du tourisme ont pu constater que le volume des vacanciers demeurait élevé, ils ont également observé ces tendances à moins dépenser sur place et à optimiser son budget, ces stratégies se déclinant en amont avec le recours au last-minutes ou à des réservations très anticipées pour bénéficier de meilleurs tarifs.

 

Les foyers avec enfant(s) ont donc plus tendance à désirer partir en vacances l’été, mais sont également davantage sensibles à l’inflation : on peut supposer que ce sont les plus à mêmes d’adopter des stratégies pour réduire le coût de leurs séjours

La France constitue pour les vacanciers une destination de premier plan pour la proximité et la diversité de ses territoires……et constitue une destination idéale pour des vacanciers souhaitant se ressourcer.

 

Parmi ceux qui sont décidés à partir en vacances, 69% choisissent de rester en France, une part 3 fois supérieure à ceux qui préfèrent partir à l’étranger.

L’hexagone est plébiscité par le public le plus âgé ainsi que par les familles nombreuses, alors que les moins de 35 ans et les foyers les plus aisés affichent un niveau de départ pour l’étranger plus élevé que la moyenne – même si dans ces populations également, les vacances en France sont largement majoritaires.

 

Si les enjeux de budget sont clé pour justifier le choix de partir en France, la raison citée en premier correspond à la richesse des territoires et des régions du pays. En effet, la diversité des paysages fait consensus (pour 97% des interviewés), et une large majorité des Français reconnaissent par ailleurs la qualité des infrastructures touristiques de leur propre pays (87%).

Les notions plus engagées comme le fait de soutenir l’économie française par la consommation locale ou le souhait de limiter ses d’émissions de CO2 sont beaucoup moins évoquées (citées en premier par seulement 9% et 2% des répondants).

 

Parmi les attentes qui font consensus chez ceux qui séjournent en France, on trouve en premier la convivialité auprès de proches / de sa famille (92%). Le calme et le confort sont également un prérequis (92%), le tout sans faire de dépenses imprévues (91%), attente sans doute renforcée dans un contexte de tension sur le pouvoir d’achat.

Les opportunités d’aventure et de rencontre font beaucoup moins l’unanimité : 58% des répondants estiment par exemple que le fait d’échanger avec des inconnus n’est « pas important ».

Cela appuie l’idée d’un désir global - pour ceux qui décident de rester en France pour leurs vacances - de profiter de cette parenthèse afin de se recentrer sur leur son cercle proche plutôt que d’explorer d’autres horizons (et par là même d’autres pays).

 

Auteur

  • Dominique de Vazeille
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