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Tendances

Le marché ne perçoit pas de catastrophe imminente et le prix des actions est poussé à la hausse

Certes, le prix des actions évolue souvent de manière erratique et les mouvements de hausses se font à un rythme un peu trop lent, ce qui crée une certaine confusion dans l'esprit des investisseurs. Je le répète depuis de nombreux mois : achetez des actions, car nous sommes dans un marché haussier

Par Patrick GAUTIER du cabinet Gautier Patrimoine

Ou est passé le « Sell in May and Go Away ? »

Comme vous le savez, cela fait déjà quelques mois que je vous encourage à acheter des actions, à investir sur les grandes valeurs de qualité, européennes et américaines, qui gagnent de l’argent, génèrent du dividende, les sociétés matures via des fonds spécialisés. J’insiste toujours sur la « TECH » le digital / la data / la robotique et l’IA.

Il est vrai aussi que cette période de doute et d'hésitation provient, entre autres, des spécialistes qui craignent depuis un certain temps déjà un refroidissement de l'économie. Semaine après semaine, on nous a rabâché que l'économie allait s'effondrer à cause de la crise bancaire, de la crise immobilière, de la crise énergétique ...

Le graphique ci-dessus, présente l'évolution de la croissance économique trimestrielle des États-Unis. Celle-ci a été de +1,1 % au premier trimestre 2023, ce qui n'a certes rien d'extraordinaire, mais qui démontre qu'il n'y a pas eu de ralentissement ! En réalité, dans cette période, le prix des actions a augmenté... La plupart des investisseurs se sont d'ailleurs morfondus lorsqu'ils ont pris connaissance des résultats du premier trimestre des grandes entreprises cotées en bourse :

• • Amazon : meilleurs que prévu

• • Mondelez : meilleurs que prévu

• • Microsoft : meilleurs que prévu

• • McDonald's : meilleurs que prévu

• • J&J : meilleurs que prévu

• • Meta Platforms : meilleurs que prévu

• • ...

 

Bien sûr, il y a toujours des déceptions, comme Snap ou Pinterest, mais ces cas restent marginaux. 53% des entreprises du S&P 500 ont présenté leurs chiffres pour le premier trimestre. Parmi ces dernières, 74 % ont dépassé les attentes concernant le chiffre d'affaires et 80 % ont dépassé les attentes en matière de bénéfices.

Il est cependant vrai, que dans certains cas, les attentes avaient été revues à la baisse, mais en général, cela n'a pas d'importance car si le marché ne perçoit pas de catastrophe imminente, le prix des actions est poussé à la hausse.

Alors, vous allez me demander, est-ce encore le bon moment pour acheter des Actions ?

En effet, les médias adorent publier les prédictions financières les plus effrayantes. Nous avons eu droit aux craintes liées à l'hyperinflation, puis aux scénarios catastrophes sur l'implosion des bénéfices des entreprises et enfin à l'imminence d'une récession et d'une nouvelle crise bancaire. Que s'est-il passé dans la pratique ?

L'inflation est passée de plus de 9 % à moins de 5 %

Plus de 80% des sociétés cotées en bourse ont dépassé les attentes

L'économie a progressé de 1 à 2 % au premier trimestre

 

Aujourd’hui, du moins depuis une semaine on nous parle du scénario catastrophe sur lequel les médias se focalisent aujourd'hui concerne la faillite des États-Unis...

Pour ma part, je ne suis absolument pas effrayé par cette annonce de la faillite annoncée de l'Amérique. Factuellement, les États-Unis n'ont pas d'antécédents en matière de défaillance de paiement des taux d'intérêt.

Précédemment, le plafond des taux d'intérêt a généralement chaque fois été relevé.

Bien sûr, il y a toujours une petite possibilité que l'Amérique ne remplisse pas ses obligations à temps. Cela s'est d'ailleurs déjà produit en 2011 : l'accord n'a pas été obtenu en temps voulu mais finalement, quelques jours plus tard, l'accord sur le relèvement du plafond des taux d'intérêt a été conclu.

Donc, si les démocrates et les républicains continuent à se montrer intransigeants sur le relèvement du plafond des taux d'intérêt, les premières semaines de juin pourraient être volatils, mais il n'y a aucune inquiétude à avoir. Quel que soit le déroulé des évènements, il est clair pour moi les marchés resteront pour quelque temps encore dans leur tendance haussière.

Je ne vois pas pour l'instant d'évènements qui pourraient changer ce cours. La tendance boursière actuelle est puissante et en particulier dans le secteur de la technologie. L'indice Nasdaq est en hausse de près de 25 % en 2023, laissant les autres indices loin derrière, et il est fort probable que cela continue dans les mois à venir. Voir graphique ci-dessous. :

Cependant, au-delà de l'accord sur le plafond de la dette américaine, qui réduit l'incertitude, deux événements sans rapport peuvent nous interpeller et nous inciter à accroître la prise de risque dans notre allocation d'actifs.

1) Les estimations de l'AIE sur les investissements dans les énergies propres :

En effet, L’Agence Internationale de L’Energie, révèlent à quel point le chemin à parcourir est escarpé. Dans sa dernière mise à jour, l'AIE estime que les investissements dans l'énergie atteindront 2,8 billions de dollars dans le monde en 2023, dont 1,7 billion dans les énergies propres (IEA World Energy Investment 2023). Cependant, pour parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2050, les investissements annuels dans les énergies propres devront plus que doubler d'ici 2030 pour atteindre environ 4 000 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

2) Les récentes annonces de Nvidia qui suggèrent qu'une nouvelle vague de croissance dans le secteur technologique se profile.

Dans le cadre de ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2024, Nvidia a surpris les analystes financiers en annonçant qu'elle prévoyait des ventes de 11 milliards de dollars pour le deuxième trimestre de 2024, soit plus de 50 % de plus que les attentes des analystes. Nous commençons à peine à mesurer dans quelle mesure l'intelligence artificielle générative stimulera la productivité du travail dans un avenir proche.

Dans l'ensemble, il y a de bonnes raisons de penser que les investissements verts et l'intelligence artificielle seront des moteurs de croissance essentiels dans les années à venir. Un récent rapport de la London School of Economics soutient cette thèse, suggérant que la croissance mondiale du 21e siècle serait tirée par ces deux piliers.

Une Mutation d’ampleur comparable à une révolution industrielle :

Ce n’est pas moi qui le dit, …, non c’est Jean PISANY-FERRY, commissaire général de France Stratégie, dans un rapport rendu public la semaine dernière.

Il va donc falloir investir massivement dans la transition énergétique et climatique, soit une dépense supplémentaire de 66 milliards d’euros par an à partir de 2024.

Un casse-tête pour notre pays qui figure dans le peloton de tête des pays européens pour le taux de prélèvements obligatoires.

En conclusion :

Même si le soutien potentiel à la croissance mondiale ne sera pas effectif en quelques trimestres, il représente un vent arrière significatif, qui est en contradiction avec l’impression de récession qui continue de dominer les marchés.

Ce discours a également été contredit par les récentes publications économiques aux États-Unis, qui font état d'une résistance des consommateurs au début du deuxième trimestre. Ces facteurs, ainsi que l'apaisement des inquiétudes concernant les banques régionales américaines, ont entraîné une forte hausse des rendements obligataires au cours des dernières semaines.

Mais la bonne nouvelle pour les investisseurs en actions est que la corrélation entre les actions et les obligations s'est largement normalisée.

Autrement dit, la hausse des rendements obligataires n'entraîne plus les actions à la baisse comme c'était le cas en 2022. Les valeurs technologiques ont particulièrement bien résisté à la hausse des rendements, probablement en raison de facteurs microéconomiques.

Aussi, je vous encourage à augmenter l’exposition aux actions américaines. Le rapport sur le marché de l'emploi américain devrait faire état d'une forte création d'emplois en mai. La situation de l'emploi aux États-Unis reste un facteur clé qui soutient la confiance des consommateurs américains.

Je privilégie toujours les grandes valeurs de qualité, américaines, et européennes, qui gagnent de l’argent, génèrent du dividende, les sociétés matures via des fonds spécialisés mais revenons aussi sur les fonds de petites et moyennes capitalisations européennes, et à la marge, des fonds sur les pays émergents dont la Chine. Enfin, nous continuons à vous proposer des fonds structurés, à savoir, une exposition aux actions assortie d’une garantie / protection du capital.

Auteur

  • Patrick Gautier. Cabinet Gautier Patrimoine
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