"De grâce qu'on ne nous impose pas de réglementations supplémentaires".
Pour Thierry Schidler, le président du Snet (le syndicat national des entreprises de tourisme, c'est-à-dire les autocaristes), "vu la propension française à ouvrir le parapluie (…) le risque est grand que ce soit le cas" après le dramatique accident de l'autocar polonais qui a eu lieu dimanche dernier dans les Alpes. Le président du Snet, qui fera sous peu, un certain nombre de propositions aux autorités après avoir consulté ses adhérents rappelle que la réglementation française est déjà la plus contraignante d'Europe : "En France de nombreuses règles, pas toujours harmonisées mais plus strictes que celles édictées au niveau européen, se superposent pour régir les conducteurs, le matériel et les entreprises". Pour autant un règlement européen existe et il est censé être transposé dans chaque pays de l'Union. Reste à savoir si tout les Etats membres contrôlent et sanctionnent de la même manière. Thierry Schidler se demande si une des solutions envisageables ne consisterait pas à "imposer aux étrangers ce qui est imposé aux autocaristes français".
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