Aéroport de Nice : un léger mieux en 2004

Des résultats qui laissent augurer, d'après les projections de la plate-forme, d'un trafic passager en hausse de 2% (avec 9,3 millions de passagers). En termes de nombre de fréquences, la chute d'Air Littoral a fait du mal à la plate-forme niçoise (seules 28% des fréquences ont été récupérées par des tiers). En effet, avec 129 fréquences hebdomadaires programmées cet hiver, la baisse enregistrée par l'aéroport, comparée à l'hiver précédent, est de 12%. Ce sont les destinations d'Afrique du Nord qui baissent le plus (– 41%), suivies par la France (– 18%) et l'Europe (– 6%). En revanche, l'Amérique du Nord (+25%) et le Moyen Orient (+ 20%) sont des destinations desservies par plus de fréquences hebdomadaires. Si le nombre de fréquences hebdo au départ de Nice chute d'un hiver sur l'autre, ce n'est pas le cas de l'offre en sièges, qui, elle, progresse de 11%. En tout, ce sont 68 destinations qui sont desservies cet hiver (contre 91 en été) au départ de Nice (contre 72 l'an dernier). Dix lignes ont été fermées (dont 5 à cause de la disparition d'Air Littoral) et 7 ont été ouvertes.
Les low cost représentent une part importante du trafic niçois. Si les tendances observées par la direction de l'aéroport se confirment, les parts de marché de ces compagnies à Nice devraient tourner autour de 32,7% à la fin de l'année. A titre de comparaison, elles étaient de 28,9% en 2003, de 21% en 2002 et de 13,7% en 2001.
L'un des principaux objectifs de l'équipe dirigeante est de "retrouver une desserte Paris-Nice satisfaisante". En effet, entre les cessations d'activité d'Aeris, en novembre 2003, et d'Air Littoral, il n'y a plus que 36 fréquences par semaine entre Nice et la capitale. Or, il semblerait qu'il en faille au moins 40. En outre, l'aéroport veut développer les vols loisirs, notamment via le service Plaisir de Partir (cf. notre numéro 2433 du 6 octobre 2004).