Un vol hebdomadaire est prévu à partir du 22 juin.Avis favorable du Csam, il faut le feu vert ministériel.Un deuxième A340 pourrait entrer dans la flotte en 2005.Alors qu'elle va fêter le 6 juin prochain le premier anniversaire des vols entre la Réunion et Paris (trois par semaine) et Lyon (un hebdo), Air Bourbon poursuit son développement dans l'océan Indien.
Après l'ouverture de la ligne Milan-La Réunion à raison d'une fréquence hebdomadaire (il s'agit du même vol que celui en provenance de Lyon), la compagnie réunionnaise compte ouvrir le 22 juin prochain un vol hebdomadaire sur Mayotte et Moroni (Grandes Comores) au départ de Paris. Selon Frédéric Pralus, directeur général de la compagnie, ce vol pourrait faire un stop à Marseille en basse saison pour capter la forte communauté comorienne résidant dans la cité phocéenne. La compagnie n'aura pas besoin d'un second d'appareil et couvrira l'ensemble de son réseau avec son unique Airbus A340-200 qu'elle compte acheter à Airbus avant la fin de l'année. Si le Conseil supérieur de l'aviation marchande (Csam) a donné un avis favorable à l'ouverture de cette ligne, les dirigeants d'Air Bourbon attendent le feu vert imminent du ministère des Transports. Le transporteur réunionnais a d'autres projets. Il cherche à acquérir un deuxième appareil pour 2005 afin d'assurer Milan sans que la ligne soit combinée au vol de Lyon et de doubler les fréquences sur Mayotte et Moroni. Alors qu'elle a débuté ses opérations avec un capital de 1,5 ME, Air Bourbon va procéder à deux augmentations de capital via des investisseurs privés réunionnais. L'une de 1,5 ME au plus tard le 28 juin prochain, l'autre de 1 ME en novembre 2004 pour financer le développement de la flotte. La compagnie, qui vise l'équilibre financier en 2005, se dit en ligne avec ses prévisions. Avec des avions remplis en moyenne à 72 %, Air Bourbon revendique une part de marché d'environ 10 % sur Paris et de 80 % sur Lyon. Enfin, la hache de guerre est déterrée avec Air Austral. Air Bourbon compte déposer plainte contre son actionnaire principal la Sematra pour utilisation abusive de fonds publics.
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