Vendredi, en comité central d'entreprise, le nouveau plan de départs volontaires (PDV) prévu pour le mois de juin a été détaillé par Air France. Le personnel au sol des escales de provinces est particulièrement concerné.
Avec ce nouveau plan de départs, la compagnie a décidé de s'attaquer aux sureffectifs au sol notamment dans les bases de province. En tout, ce sont 496 postes qui sont concernés, dont 319 équivalents temps plein (ETP) dans les escales régionales. Sur les huit plateformes régionales visées, c'est à Marseille que le plus grand nombre de postes vont être supprimés (111 ETP). Viennent ensuite Toulouse (77 ETP), Nice (37), Lyon (28), Strasbourg (27), Bastia et Ajaccio (24), puis Nantes (20). Toujours en province, il faut ajouter 16 postes supprimés au sein de la Direction générale industrielle (DGI, en charge de la maintenance de la flotte) et 13 à Toulouse au niveau des fonctions supports. Le reste des suppressions de postes concerne la région parisienne, avec 148 ETP, dont 62 à Orly au sein de la Direction générale industrielle. Les élus rendront un avis consultatif fin avril, soit un mois et demi après le résultat des élections professionnelles chez Air France. La récolte des candidatures débutera le 1er juin et sera close au 25 septembre. Les premiers départs seront possibles le 30 juin et les derniers, le 31 décembre. Annoncé en janvier, le plan de départs volontaires prévoit également de supprimer environ 300 postes parmi les hôtesses de l'air et les stewards. Les pilotes étant pour leur part épargnés.Transport