Air Turquoise fête ses quatre mois d'entrée en service

Sur la période, le transporteur revendique avoir vendu 14 000 billets. Ajoutons que la compagnie française, qui a adopté le modèle low cost, travaille enfin avec un avion à ses couleurs. Pour autant, peut-on dire que tout va bien dans le meilleur des mondes ? On sait qu'il y a quelques semaines, elle traversait une période délicate en termes de trésorerie. Mais visiblement, le prêt de 1 million d'euros obtenu auprès du Crédit Agricole du Nord-Est, avec l'appui des collectivités locales (Conseil régional de Champagne-Ardenne, Conseil général de la Marne, ville de Reims), de la CCI de Reims-Epernay et de la Sofaris, a bien arrangé les choses. "Nous avons maintenant assez de trésorerie pour travailler jusqu'à la fin de l'année", affirme Carole Arnaud-Battandier, directeur commercial. Et la direction d'Air Turquoise semble confiante en l'avenir. L'idée serait "de mettre un deuxième avion en service afin de réaliser certaines économies d'échelles qui nous font défaut aujourd'hui." Et aussi de poursuivre le développement, "en ouvrant de nouvelles routes, là où il n'y a que la voiture ou la nécessité de transiter par un hub". Au chapitre des satisfactions, on se félicite chez Air Turquoise que le prix moyen se situe autour de 120 E (pour des prix d'appel à 50 E) et, surtout, que de plus en plus de passagers viennent d'ailleurs que Reims. Ainsi, entre Reims et Marseille, 40 % des passagers viennent de la ville méridionale.