Dimanche dernier, sur France 2, les caméras ont montré un Airbus A330 d'XL Airways resté bloqué durant 3 jours en République Dominicaine, imposant à ses 300 passagers trois jours de vacances forcées.L'action s'est déroulée sur l'aéroport de Samana en République Dominicaine.
C'est cet aéroport qui, selon Laurent Magnin, PDG de la compagnie, a fait preuve d'une "incurie" extraordinaire en accumulant les négligences (lire notre reportage dans l'édition du Quotidien du Tourisme de demain). Quoi qu'il en soit, pour XL Airways l'addition sera salée. Par exemple, Laurent Magnin a du affréter depuis Paris un Falcon 900 et envoyer sur place ses propres mécaniciens. Le surcoût opérationnel est chiffré à plus de 500.000 euros, à quoi viendront peut être s'ajouter d'éventuels gestes commerciaux envers les passagers. Et puis, en terme d'image, ce genre d'exposition médiatique est toujours délicat à gérer. Pour Laurent Magnin, les choses sont claires : "j'estime que nous avons été pris en otage par un aéroport en déliquescence". La réponse sera sûrement judiciaire.
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