Corsair revient dès cet été en Israël et NF suivra cet hiver

Après avoir finalisé l’hiver dernier des accords pour desservir Tel-Aviv et Eilat au départ de l’Allemagne, via sa filiale Hapagfly, le géant touristique européen vient en toute logique de mobiliser ses sociétés françaises, Nouvelles Frontières et Corsair, sur la destination. Les touristes français sont, en effet, et de loin, la première clientèle européenne d'Israël, avec déjà 87.126 visiteurs enregistrés sur les quatre premiers mois de cette année. Pour la saison estivale 2006, Corsair va donc proposer au départ de Paris une vingtaine de vols (sur Boeing 747) en direction de Tel-Aviv, à partir de 319 euros. Tandis qu’Israël fera son retour dans le prochain catalogue hiver de Nouvelles Frontières, qui avait cessé de travailler dans la zone depuis le début de la seconde Intifada.
"Nous allons appliquer à la France la formule développée avec Allemagne qui totalisera cet été huit liaisons aériennes hebdomadaires vers Israël à partir de 94 dollars l’aller simple", a expliqué Sebastian Ebel, membre du directoire de TUI AG, de passage à Tel-Aviv. "Après l’Allemagne, la Hollande et la France, nous affréterons des vols au départ de l’Angleterre et de la Scandinavie", a ajouté Sebastian Ebel. Signe que, pour le groupe, Israël est redevenu une destination stratégique. "Si les conditions sont réunies, l’étape suivante consistera pour TUI à investir dans le secteur hôtelier", a ajouté Sebastian Ebel, relevant que l’offre locale restait insuffisante sur le milieu de gamme.
Au niveau français, "les vols estivaux concernent une cible majoritairement communautaire, mais ils séduiront le grand public dès la rentrée", précise un responsable de l’OT israélien à Paris. Le marché est déjà en pleine évolution. Ces derniers mois, deux compagnies israéliennes de charters, Israir et Arkia, ont ouvert des bureaux en France, tandis qu'Air France introduisait au printemps un second vol hebdomadaire. Et ce, alors même qu’Israël s’attache à déréglementer son secteur aérien, pour ouvrir son ciel à toutes les compagnies européennes.