En 2005, Air Caraïbes confirme son succès

Elle devrait détenir alors 17 % de parts de marché.
Bientôt, un vol Pointe-à-Pitre/Saint-Domingue/La Havane.
Tout semble bien se passer pour Air Caraïbes. C'est du moins ce qui ressort des propos du DG de la compagnie, Serge Tsygalnitzy. De fait, si 2004 a été l'année du lancement de la compagnie, 2005 paraît être celle de la confirmation. Après avoir transporté 780 000 passagers l'an dernier, Air Caraïbes devrait atteindre les 840 000 fin décembre (dont 330 000 pour le seul secteur transatlantique). Dans le même temps, le chiffre d'affaires et le taux de remplissage annuel moyen devraient atteindre 155 ME et 82 %. En parts de marché, le transporteur, qui s'estime désavantagé par la taille de sa flotte long-courrier (2 avions pour le moment, en attendant un 3e appareil en 2006), table sur 17 % (contre 14 % en 2004). Le DG explique que ce succès tient à trois grands facteurs : le fait d'être basé sur zone (ce qui favorise l'appropriation de la compagnie par la population locale), le fait d'avoir des avions neufs et le fait d'offrir un produit de qualité. Pour autant, il ne mésestime pas que les problèmes d'exploitation rencontrés par Corsair il y a quelques mois ont pu profiter à sa compagnie. Reste que la promo proposée par Air Caraïbes pour la rentrée (A/R à 33 E HT) "ne marche pas très bien". La faute "au crash et à l'ouragan", qui font que les engagements "sont bien inférieurs à ceux escomptés". Du côté des nouveautés, la compagnie ouvrira, le 16 décembre prochain, un vol Pointe-à-Pitre/Saint-Domingue/La Havane, qu'elle opérera en Embraer 145 (elle le remplacera par un Embraer 190 fin 2006). Enfin, l'entreprise se bat actuellement pour récupérer les lignes des services publics guyanais.