En prévision des préavis de grève déposés par des organisations syndicales, pour la journée du 17 décembre, la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile) a demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vols.
Cette réduction de programme s'applique sur les vols au départ et à l’arrivée pour l’aéroport de Paris-Orly.La DGAC informe qu'elle "mettra en place les dispositions du service minimum dans les centres de la navigation aérienne et sur les aéroports, où la règlementation le permet". Elle prévient que "des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir". La DGAC invite les passagers à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.
Du côté d'Air France, la compagnie annonce prévoir d'assurer :
-l'ensemble de ses vols long-courriers,
-l'ensemble de ses vols de et vers Paris Charles-de-Gaulle,
-Près de 80% de ses vols domestiques de et vers Paris Orly.
La compagnie précise que "des retards et annulations de dernière minute ne sont pas à exclure". Pour consulter l'état de leur vol, les passagers peuvent se connecter sur la page Info vols du site d'Air France.
Chez Easyjet, on indique avoir été "informés d'une grève nationale en France commençant à 19h00 heure locale du lundi 16 décembre à 06h00 le mercredi 18 décembre 2019". La compagnie rappelle que "Certains agents du contrôle aérien se joignent à la grève et, par conséquent, comme toutes les compagnies aériennes, nos vols vers et des aéroports français, ainsi que ceux volant dans l'espace aérien français, pourraient être affectés". La compagnie orange conseille à ses passagers de vérifier l'état des vols sur son site Web.
En plus du contrôle aérien, les transports en commun continuent d'être perturbés par le mouvement de grève contre le projet de réforme des retraites. En outre, les syndicats ayant appelé à une mobilisation nationale interprofessionnelle pour la journée du 17 décembre, les accès aux aéroports pourraient être bloqués par des manifestations. Comme à Bordeaux où la CGT aurait appelé à "bloquer le rond-point de Mérignac qui mène à l'aéroport international de Bordeaux-Mérignac" selon La Tribune-Bordeaux.