Les compagnies aériennes françaises et étrangères, membres de la CoCoEco
* d’Aéroports de Paris, viennent de rejeter à l’unanimité l’augmentation de 2,957% des redevances aéroportuaires d’ADPLa CSTA (chambre syndicale du transport aérien) et la CSAE (chambre syndicale de l’assistance en escale), membres de la Fnam (fédération nationale de l’aviation marchande), qui représente 95% du transport aérien français, soulignent que dans le cadre du CRE3 (le contrat de régulation économique qui fixe le plafond d'évolution annuelle des redevances aéroportuaires pour les années 2016-2019 à CDG et à Orly), les compagnies aériennes françaises et étrangères, viennent de rejeter à l’unanimité la proposition tarifaire d’ADP concernant les redevances aéroportuaires de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly pour l’année 2019, soit 2,957% d’augmentation par rapport à 2018.
Et d’expliquer que sur la période 2015-2017, ADP a augmenté son chiffre d’affaire aéronautique de 8%, soit une moyenne de 4% par an, alors que le trafic passager n’a augmenté en moyenne que de 3% par an.
La Fnam rappelle qu’au-delà « de la fiscalité classique des entreprises, le transport aérien est soumis à de nombreuses taxes et redevances spécifiques. L’accumulation de ces charges, qui pèsent sur les transporteurs nationaux et les passagers, entraîne une perte de compétitivité du pavillon français. Les compagnies aériennes françaises sont plus exposées à l’accumulation des coûts et des contraintes franco-françaises car elles subissent ces charges pour tous les vols au départ de leurs bases contrairement à leurs concurrents pour lesquels la France n’est qu’un marché parmi d’autres ».
*CoCoEco : Commission consultative économique