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Transport

La Comanav ouvre fin juin une ligne entre Port-Vendres et Tanger

Départ garanti tous les 4 jours.
Tarif d'été moins cher qu'à Sète.
La Comanav (Compagnie marocaine de navigation) jette un nouveau pont entre le Maroc et la France, avec l'ouverture d'une ligne maritime régulière entre Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) et Tanger à partir du 24 juin.
Initialement prévue à l'automne, l'inauguration de cette liaison a été avancée pour profiter de la prochaine saison estivale. Clientèle visée en priorité par la compagnie : les quelque 4 000 Marocains qui vivent à Perpignan et alentour ; un potentiel de clientèle "ethnique" bien plus large si l'on considère l'ensemble du Sud-Ouest où la population marocaine représente 100 000 personnes. Mais les ambitions de la Comanav ne se limitent pas à ce segment de clientèle, comme l'explique Mohammed Benaïni, directeur commercial et marketing pour la France et le Benelux : "D'abord, il est de plus en plus difficile de différencier la clientèle dite ethnique, car un nombre croissant de Marocains vivant en France adopte des modes de consommation touristique classiques. Et de toute façon, notre but est de mettre en place une offre standardisée, à l'instar de ce que nous proposons au départ de Sète." Même si les prestations au départ de Port-Vendres ne sont pas les mêmes que sur la ligne Sète-Tanger, opérée avec un bateau exclusivement voué à la croisière (Le Marrakech) avec tous les équipements de loisirs de base. La traversée entre Port-Vendres et Tanger sera effectuée en "Ro-Pax", c'est-à-dire avec un bateau transportant également du fret (des agrumes essentiellement). "Pour autant, nous voulons rester très rigoureux sur le service et la ponctualité, avec un départ garanti tous les quatre jours à 19 heures", précise Mohammed Benaïni. Petit avantage au départ de Port-Vendres : des prix 10 à 20 % moins chers qu'au départ de Sète (où il faut compter 350 E en moyenne par passager pour un aller simple, véhicule compris), ce qui fait dire au directeur commercial qu'il s'agira d'une ligne "low cost". La comparaison avec l'aérien s'arrête au prix, car il faudra compter 34 heures pour la traversée. La Comanav renforce ainsi un réseau qui lui permet d'afficher 2 millions de passagers par an (dont 60 000 sur la ligne Sète-Tanger).

Auteur

  • La Rédaction
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