Et ça continue, encore et encore… Décidément rien ne semble freiner l'envolée du prix du pétrole.A Londres, le baril dépassait hier matin 113 dollars, alors que, dans le même temps, le prix du baril de brut atteignait 115,45 dollars.
Depuis le début de la semaine les prix du pétrole ont augmenté de quasiment 5 dollars des deux côtés de l'Atlantique. Sur un an, la hausse est de l'ordre de 50 dollars. Les principales raisons de cette accélération sont connues. D'une part les stocks disponibles aux Etats-Unis (qui est le premier consommateur mondial de pétrole) sont en baisse. D'autre part, si on se réfère à la croissance économique soutenue du pays, la demande chinoise devrait augmenter. Si on ajoute a cela la ruée sur les matières premières que provoque chez les spéculateurs la faiblesse du dollars, on peut se dire que le prix du baril n’est pas prêt de reculer. Conséquence : non seulement les compagnies aériennes ne vont pas retirer leurs surcharges de sitôt, mais on risque fort de voir de nouveaux niveaux de surcharge s'ajouter. Sans oublier le prix du brut finit toujours par être répercuté à la pompe. Ce qui a également des effets négatifs sur la consommation des ménages.
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