Le trafic de BMI en hausse de 20,6 % sur Londres

QDT n° 2414 du 3/09/04), BMI semble plutôt bien tirer son épingle du jeu sur cet axe. Comme le confirme Michel Turini, directeur des ventes France de la compagnie : “Sur l’axe Paris-Londres, le marché France a connu une croissance de 20,6 % sur les 9 premiers mois de l’année et, si on se rapporte au seul mois de septembre, cette croissance du trafic est de 19,5 %.” Le tout avec des taux de remplissage moyen de 70 %. Les parts de marché revendiquées par la compagnie sur Heathrow au départ de Paris sont de 19 % (pour 18 % de la capacité globale). A titre de comparaison, British Airways en aurait 38 % et Air France 43 %. Ce n’est pas mal, surtout si on sait que sur les 12 derniers mois, le trafic global entre Paris et la plate-forme londonienne a chuté, en moyenne, de 4,7 % par mois. Sur cette route, 81 % de la clientèle est une clientèle loisirs (contre une ventilation 70/30 pour l’ensemble de la compagnie). “Et si le produit, explique Michel Turini, n’est pas franchement business en matière d’horaire, les choses s’arrangent avec le programme hiver, par l’ajout d’un vol (départ à 9 h 45 pour une arrivée à Londres à 10 h 15, retour à 18 h 55) qui devrait convenir à la clientèle affaires.” Pour améliorer encore l’approche de ce segment de clientèle (qui a progressé de 15,7 % sur neuf mois), il faudrait que BMI fasse “dormir” un appareil à Paris, de manière à décoller tôt le matin. Parallèlement, toujours en septembre dernier, les lignes Paris-Leeds et Toulouse-Manchester opérées par BMI ont progressé respectivement de 23,6 % et 4,5 % par rapport au même mois de l’année écoulée. Malgré une structure tarifaire très compétitive (à titre d’exemple, l’aller simple hors taxes le moins cher sur Londres est à 12 E chez BMI), la compagnie a enregistré une hausse de son revenu de 3,5 % sur les 9 premiers mois de l’année.