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Transport

Les clients autocar ont eux aussi recours aux VDM

Pour le président du Snet la saison a été plutôt bonne.
De nouvelles destinations ont fait leur apparition.
La météo clémente aurait décidé de nombreux clients.
C'est la rentrée et, comme chaque année, c'est le moment de réaliser les premiers bilans de la saison estivale.
Et même si l'été n'est pas la saison où leur activité est la plus dense, honneur, cette fois-ci, aux maîtres de l'asphalte : les autocaristes (la Direction du tourisme estime que 12 % des voyages en autocar se font l'été, contre 50 % au printemps). Et puisqu'on ne peut pas interroger individuellement chacun des 700 autocaristes français ayant une activité "tourisme" significative, c'est du côté de leur syndicat, le Snet, que nous irons chercher les premières tendances. Pour son président, Thierry Schidler, la saison printemps-été 2004 a été bonne, du moins "comme d'habitude pour ceux qui ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier". Il précise : "Non seulement la situation internationale s'est un peu apaisée, mais de nouvelles destinations autocar comme la Croatie ou la Pologne ont fait leur apparition." Le président du Snet a également constaté l'apparition d'un phénomène nouveau dans l'univers du voyage en autocar : les VDM. Un constat que l'on a également fait chez Fram Autocar (chez qui l'été "pèse" environs 20 % des 10 000 clients annuels). Des VDM relatives (il s'agit tout de même de voyages en autocar), puisqu'elles concernent des inscriptions à environ une semaine du départ. La raison ? Chez Fram Autocar, c'est l'effet canicule qu'on montre du doigt en expliquant que "dans un premier temps, certains clients ont sans doute eu peur", mais visiblement ils se sont ravisés quand ils ont vu que temps restait "normal". Côté destinations, ce sont l'Italie, l'Autriche, la Grande-Bretagne et la France qui, pour la division autocar du TO toulousain, ont été les stars de l'été. Enfin, motif de satisfaction, il paraît que septembre tout comme 2005 s'annonce sous les meilleurs auspices. Du moins si, comme l'explique Thierry Schidler, les autocaristes "trouvent une dynamique commerciale leur permettant de se démarquer". Et ce n'est sans doute pas pour rien qu'ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des démarches qualité.

Auteur

  • La Rédaction
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