Les Net Deals boostent la croissance d'Eurostar

Le transporteur franco-anglo-belge relance en effet sa campagne de communication auprès de la clientèle business, après une année très satisfaisante sur ce segment en 2005 (voir ci-dessous). Pour 2006, Eurostar veut capitaliser sur trois de ses atouts maîtres, le produit Business Premium en lui-même, la communication et les Net Deals. Ces derniers, lancés fin 2003, arrivent aujourd'hui à maturité et ont su séduire "plusieurs centaines d'entreprises", selon Jérôme Laffon, directeur marketing et ventes d'Eurostar. Le principe du Net Deal donne en effet une vraie visibilité aux sociétés clientes ou aux agences, plateaux d'affaires et implants associés à ce contrat. "Les clients s'engagent avec le transporteur sur un volume de voyages et un prix net, lequel comprend une réduction décidée en fonction du volume et des objectifs de progression définis a priori lors de la signature du contrat", explique Eurostar. En conséquence, les sociétés et agences de voyages n'ont plus à "gérer les prix, mais les services à apporter à leurs collaborateurs", précise Jérôme Laffon. Facilité de gestion, maintien de la rémunération, la recette du Net Deal semble la bonne et favorise ainsi la croissance du marché affaires d'Eurostar.
Le segment affaires en progression de 14%
2005 a été une grande année pour le marché business d'Eurostar. Si le segment loisir n'a progressé que de 1%, le segment affaires a enregistré, lui, une progression de 14%, principalement grâce aux agences. Près de 80% des ventes via ce canal de distribution concernent le business. Pour le transporteur ferroviaire, l'arrivée à l'automne 2005 de la "Business Premier a été décisive" face à la concurrence aérienne. La réduction du temps de parcours prévue en 2007 devrait encore jouer en faveur du train avec une liaison entre les capitales française et anglaise en 2h20. Eurostar prévoit d'ailleurs de passer de 71% à 80% de part de marché sur cet axe.