La tempête hivernale Titan qui s’est abattue sur la côte Est des Etats-Unis depuis le week-end dernier a obligé les compagnies et les aéroports de New York, Philadelphie, Washington DC, Baltimore… à annuler des milliers de vols.
4500 vols annulés et des milliers d’autres reportés, c’est le bilan que l’on pouvait faire lundi 3 mars à partir des statistiques du site Flightaware établies depuis le samedi 1er mars. Sachant que pour la seule journée du lundi, près de 2000 vols étaient concernés. New York (JFK et La Guardia), Baltimore, Philadelphie et Washington DC, surtout Washington Reagan National où près de 60% des vols ont été annulés, sont les principaux aéroports touchés par ces annulations. Il s’agissait d’éviter une nouvelle glaciation des pistes et des appareils que les compagnies commencent à bien connaître maintenant sur le nord-est des Etats-Unis. Même la Floride (Miami et Fort Lauderdale) a été concernée, les passagers et les équipages risquant de se retrouver bloqués en correspondance, les compagnies aériennes ont donc annulé.
Ce sont les trajets intérieurs qui sont le plus pénalisés et des compagnies comme Expressjet, American Eagle, Air Wisconsin, Southwest, JetBlue, Republic et US Airways (243 annulations et 39 reports lundi 3 mars).
Les précédentes tempêtes survenues depuis le 1er décembre ont, il est vrai, échaudé les compagnies qui ont préféré cette fois prendre des mesures de précaution. Ainsi, lundi, les prévisions météo ayant évoqué de lourdes chutes de neige sur New York, près de 500 vols (depuis ou à destination de) ont été annulés alors qu’il n’est finalement tombé qu’une fine couche. On se rappelle qu’en janvier, la compagnie JetBlue avait préféré annuler ses opérations dans presque tout le nord-est des Etats-Unis pendant toute une journée.
Depuis le début de cet épisode climatique de froid polaire sur les USA, c’est-à-dire depuis début décembre 2013, quelque 87.000 vols intérieurs ont été annulés, un record selon le Huffington Post. Au mois de janvier, l’aéroport le plus touché fut celui de Chicago O’Hare, où quelque 5.000 vols ont été annulés, avec des répercussions à travers tout le pays jusqu’à Los Angeles, le trafic aérien général étant paralysé.
En journée normale, le trafic aérien US compte plus de 30.000 vols.