Alors que le gouvernement vient d’annoncer qu’il abandonnait le transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes, le syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest n'a pas de mots assez durs pour critiquer cette décision.
L'abandon du projet Notre-Dame-des-Landes est un "coup de poignard" pour le syndicat (SMA) qui souligne que "malgré le vote démocratique de 500.000 personnes, le gouvernement a fait le choix de s’en remettre à 3 experts illégitimes pour préparer l’avenir de 8 millions d’habitants". C’est aussi "une faute politique majeure qui emmène non seulement le gouvernement mais aussi les territoires et les habitants vers une impasse.
Pour Philippe Grosvalet, président du SMA, « cette décision marque la fin d’une farce démocratique savamment orchestrée depuis quelques mois pour revenir sur des décisions légitimes et démocratiques. Cela est très grave et cette mauvaise décision constitue un renoncement sans précédent d’un gouvernement qui revient sur un contrat signé il y a 7 ans, renoncement qu’il va traîner tout le quinquennat ».
L’ensemble des collectivités réunies au sein du SMA demande la tenue en urgence d’une réunion de crise avec l'Etat pour qu’il présente désormais aux territoires concernés ses propositions qu’il assumera seul pour doter le Grand Ouest d’une plate-forme capable de faire face aux besoins des 8 millions d’habitants et dont on sait qu’elle ne pourra être réalisée sur le site actuel de Nantes-Atlantique.