Star et Corsair sont concernés.Le coût n'est pas encore chiffré.Les Maldives étaient la seule destination de la zone sinistrée sur laquelle des transporteurs français opéraient des chaînes charter.
Deux compagnies, Star Airlines et Corsair, desservaient le pays pour des tour-opérateurs. La première opérait tous les lundis au départ de Paris depuis les dernières vacances de la Toussaint pour le compte du groupe Club Med / Jet tours et de Kuoni, la seconde décollait également de Paris, mais le dimanche, pour le compte de Nouvelles Frontières. Les deuxcompagnies ayant en commun d'utiliser un Airbus A330-200 d'environ 360 sièges. Comme l'explique Luc Preher, directeur des opérations de Star, "pour l'instant les TO qui nous affrètent ont annulé les opérations jusqu'au 21 février prochain". Ce qui correspond à quelque 8 rotations annulées. Et de préciser : "Si la semaine dernière nos interlocuteurs tour-opérateurs paraient au plus pressé et étaient surtout préoccupés par le sort de leurs clients sur place, ils commencent aujourd'hui à regarder ce qu'ils vont faire demain, l'idée étant notamment de savoir s'ils veulent garder l'avion pour le positionner sur une autre destination." A ce propos, même si rien n'est encore décidé, il serait question de la République dominicaine. De son côté, Corsair, qui a effectué sa dernière rotation le jour même du tsunami, avec un vol parti de Paris à vide (en fait quelques journalistes et des membres de la Croix Rouge étaient à bord), devrait reprendre ses opérations "début février". Personne au sein des deux compagnies n'est encore à même de chiffrer l'impact économique de la suspension des vols, même si, tant chez Corsair que chez Star Airlines, on revendiquait des remplissages de plus de 90 %.
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