Les ostréiculteurs d’Arcachon sont confrontés au même problème que les agents de voyages : l’approximation journalistique! Grande presse et radios se sont jetées comme des morts de faim sur une information bien entendue non vérifiée.
L’huître du bassin avait fait ses premières victimes. Deux personnes très âgées qui auraient consommé ces fruits de mer extrêmement toxiques. L’ennui, c’est qu’ils ont été des milliers dans la région à s’en régaler sans en subir les conséquences aussi néfastes que radicales. On a pu dans le même temps constater que le ministre de tutelle n’avait pas apporté aux professionnels dans la tourmente un soutien sans faille. En cherchant bien, les victimes n’ont-elles pas succombé à un virus inconnu, un sorte de grippe de l’huître, un chikungunya du mollusque? Aucun de ces maux exotiques n’a pu être identifié… Quel dommage pour les échotiers! Le lendemain, l’huître qui avait passé 24 heures en garde à vue était en passe d’être blanchie, bien qu’à mon goût, elle méritait d’être crûe… soulignée d’un trait de vinaigre.
Billet d'humeur