Devant les dernières déclarations à la suite des avatars aériens de l’été, les agents de voyages sont inquiets, voire résignés.
Et même si, à une courte majorité, ils espèrent encore que l’on ne les rendra pas responsables des problèmes sur la vente de vols secs, beaucoup s’attendent à ne pas être défendus par les instances professionnelles (voir notre Question du jour ci-dessus). C’est une vraie crise de confiance qu’il serait urgent de résoudre. Face au lynchage médiatique, les agents ne savent plus quelle conduite tenir. Il n’y a rien à attendre des pouvoirs publics qui n’ont des dossiers qu’une vue partielle, conditionnée par ce que pourra dire ou faire le consommateur électeur. La dernière prestation en date sur le "label Horizon" en dit long sur la capacité des ministres à brasser l’air auprès des médias! Des vendeurs en agence aux patrons de grands réseaux, ils sont nombreux à souhaiter que leur syndicat tape du poing sur la table et le fasse savoir! Les réponses qui nous ont été faites sont sans équivoque. Muscler le discours et ne plus rien négocier, telle est en substance la réponse de la base. Le Snav devrait ne pas laisser à d’autres le soin de dire ce qui est bon pour les agences de voyages. Il a donc tout intérêt à se montrer moins… discret!
Billet d'humeur