Jet tours met un point final à la stratégie de "montée en gamme" en nettoyant de manière radicale son offre.
Davantage de destinations long-courriers et une hôtellerie qui se veut à la fois très confortable et de charme. Comme un certain nombre d’opérateurs, Jet tours a conclu que les seuls segments en progression, dans le tourisme (mais pas seulement dans ce secteur), étaient le mass market et le luxe… D’ailleurs les consommateurs qui n’hésitent pas à dépenser énormément d’euros dans le futile sont aussi capables de remplir leurs chariots de provisions chez les hard-discounters… Reste à définir si la cible des clients potentiellement acheteurs de vacances de rêves chères est une réalité à la fois économique et… sociologique. On peut avoir les mêmes moyens financiers sans avoir les mêmes comportements d’achat. Il y a fort à parier que les adeptes de la haute couture, ceux qui veulent un produit unique, n’achèteront pas sur catalogue. Ils sont très peu nombreux. La classe moyenne consommatrice de biens culturels étant en voie de paupérisation, l’éventail des clients attirés par le prêt-à-porter chic (ou le luxe convivial, pour reprendre un slogan du Club Med), est-il suffisamment large pour faire exister plusieurs TO? Nous aurons sûrement des éléments de réponse à la fin de l’hiver prochain…