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Billet d'humeur

Royal et Cuba

Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, a une vision personnelle non seulement de la démocratie, mais aussi du tourisme.
 
Lors des funérailles de Fidel Castro, au début du mois de décembre, elle a rendu un vibrant hommage à ce « monument de l’Histoire » ajoutant que la violation des droits de l’homme sous son régime était de la « désinformation ».
 
Ces déclarations ont fait bondir les associations humanitaires et une partie de l’opinion publique, notamment dans l’opposition. Mais après tout, nous sommes en démocratie et Ségolène Royal a le droit de dire ce qu’elle pense du régime de Fidel Castro.
 
A son retour, devant l’Assemblée nationale, elle s’est expliquée. « Je me suis exprimée sur la situation actuelle d’un pays, a-t-elle dit, d’un pays magnifique et d’un pays courageux qui est en train de s’ouvrir et qui reçoit quatre millions de touristes par an. » Là, nous sommes d’accord.
 
Elle a ajouté : « dire d’un pays qui reçoit 4 millions de touristes par an qu’il s’agit d’une dictature, ce n’est pas vrai ». Là, je ne vois pas bien le rapport.
 
Sous prétexte d’accueillir de nombreux touristes, un pays ne serait pas une dictature ? Le lien m’échappe.
 
Les touristes vont là où on les accueille bien et en toute sécurité. Là où le gîte et le couvert sont bons. Là où les gens sont agréables et accueillants. S’ils choisissaient un lieu de vacances en fonction du niveau de démocratie de son régime, ça se saurait.
 
Et finalement tant mieux.
 
D’abord parce que si les touristes boycottaient les pays à régime autoritaire, la liste des destinations se réduirait encore un peu plus. Ensuite, parce que le boycott touristique d’une dictature n’a jamais rendu un pays démocratique. Bien au contraire. Il appauvrit son peuple, l'isole davantage et le ressoude à son chef autoritaire.
 
Tout cela reste bien anecdotique au regard de cette année qui se termine aussi mal qu’elle a commencé. Dans la souffrance, la douleur et la tristesse, à Berlin, comme à Nice, Rouen ou Bruxelles… Comme, un peu plus loin, à Istanbul, au Caire, à Bagdad ou à Alep.
 
Il est temps de tourner la page de 2016...
 
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année et nos meilleurs vœux pour 2017.
Cuba

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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