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Billet d'humeur

Surcharge GDS : les grands réseaux négocient, quid des agences indépendantes ?

Air France-KLM a réalisé un trafic record en 2017 avec 93,4 millions de passagers, en hausse de 5,6 %. Les résultats devraient être également excellents. Le groupe franco-néerlandais ayant profité à la fois de la reprise économique de 2017, d’un calme géo politique relatif et d’un prix du pétrole avantageux.

Un coût du travail élevé, des taxes chères et une distribution coûteuse

Mais pour gagner en compétitivité face au développement fulgurant des low cost en moyen et en long-courrier, à la puissance des compagnies du Golfe et à l’efficacité de ses concurrents européens, le groupe, surtout la compagnie Air France, doit encore et toujours gagner en rentabilité. Après "Transform", "Perform" et "Trust Together", Jean-Marc Janaillac, PDG d’AF-KLM, prépare un nouveau plan stratégique qui sera dévoilé en juin. Depuis 2012, la compagnie est en chantier permanent pour pouvoir rester dans la course.
 
Mais au printemps 2016, le départ d’Alexandre de Juniac remplacé par Jean-Marc Janaillac donne un coup d’accélérateur aux réformes. S’ensuivent une "réconciliation" avec les pilotes, le lancement de Joon, des accords de coopération et capitalistiques avec Delta, Virgin ou encore China Eastern, etc.
 
Mais le groupe souffre surtout d’être français. Avec un coût du travail élevé, des taxes importantes et une distribution chère.
 
Face à l’État et aux syndicats, c’est compliqué. Alors Air France s’est attaqué à sa distribution. Comment ? En reprenant le contrôle de ses ventes aux GDS rendu possible avec l’émergence de la norme NDC. Concrètement, à compter du 1er avril, Air France veut imposer une surcharge de 11 euros aux agences de voyages qui achèteraient encore un billet en passant par un GDS, ce qui correspond à ses coûts via ce canal.
 
Pour les agences de voyages, c’est un coup de massue, comme dirait le Général. On sait que les négociations entre les gros réseaux et la compagnie vont bon train pour arranger les choses. Mais pour Jean-Pierre Mas, président d’EdV, il faut un accord global. Pas question de laisser 20 % d’agences indépendantes sur le carreau.
 
Alors certes, les agents de voyages ne sont ni des syndicalistes virulents ni un État actionnaire technocrate, mais ils représentent tout de même les deux tiers des recettes d’Air France en France.

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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