A Roissy, de retour de la convention du Cediv en Afrique du Sud, un peu sonné après 12 heures de vol, me voilà à la recherche d'un taxi.
Déjà, gros coup de bol, j'ai récupéré ma valise contrairement à une quarantaine de mes compagnons de voyage. En plus, les machines Parafe fonctionnaient normalement. C'est donc d'un pas presque réjoui que je me dirige vers la station. Un jeune homme, qui a l'air de me vouloir du bien, me stoppe dans mon élan pour m'expliquer que la station est saturée. Et, coup de chance, il peut me ramener dans ma banlieue pour un prix défiant toute concurrence. Je décline gentiment, ce que ne fait pas une famille de touristes étrangers visiblement ravie de trouver un chauffeur dans le hall pour les conduire à Disney. Il ne faut pas être sorti d'une grande école de police pour repérer ces taxis clandestins qui ne prennent même pas la peine d'agir discrètement. Bon, cela va sans dire, la station n'est absolument pas saturée. La jeune femme qui fait la circulation explique qu'elle ne cesse d'appeler la police mais qui a visiblement d'autres chats à fouetter. Je monte dans un taxi : "Voulez allez où ?". "A Garches". "Ah, je ne peux pas vous prendre, mon compteur est en panne, je ne peux aller qu'à Paris". Finalement, je repère un taxi équipé d'un terminal carte bleue. Il me tend son téléphone pour que je rentre mon adresse dans son GPS. On finit par y arriver. Il est désolé, "mon terminal CB est en panne". Echaudé par quelques mauvaises expériences, j'avais retiré du liquide. J'ai réactivé mon compte Uber.