Adriatique : Avec le Costa Classica entre Venise et les îles ioniennes

D'une durée de 6 jours au plus, elles permettent de découvrir sur une courte durée une formidable variété de destinations. L'une d'elles, dans l'Adriatique, est proposée à bord du Costa Classica. Elle se déroule sur cinq jours et permet de découvrir les plus belles cités portuaires de la côte méditerranéenne. Avec une nouvelle escale chaque jour, le bateau sillonne l'Adriatique entre Venise et les îles ioniennes en passant par Dubrovnik, Corfou et la magnifique baie de Kotor.
Le premier jour, en fin d'après-midi, le Costa Classica lève l'ancre au plus vite et quitte le port de Venise en empruntant le célèbre canal de la Giudecca. La basilique San Marco, le palais Ducale et le pont des Soupirs défilent sous les yeux des passagers massés sur le pont supérieur. Le navire passe ensuite la lagune avant de prendre le large à destination de Dubrovnik. Dès les premières lueurs du matin, après une traversée nocturne, il longe les îles du sud de la Croatie (Bisevo, Suisac, Lastovo et Mljet) avant d'arriver à Dubrovnik, blottie à flanc de montagne entre la Bosnie Herzégovine, au Nord, et le Monténégro, au Sud. Comme de nombreux ports de la côte dalmate, Dubrovnik porte dans l'âme ses racines vénitiennes. On les retrouve à chaque coin de rue, sur chaque construction, chaque monument…
Mais déjà, il faut repartir. Après une courte après-midi à courir sur les remparts, les passagers regagnent le Costa Classica, qui reprend la mer. Après avoir longé la côte albanaise, il atteint Corfou, la plus septentrionale des îles ioniennes.
Ce qui frappe d'abord à Corfou, c'est sa végétation luxuriante, nullement desséchée par les vents chauds comme dans les autres îles grecques, bien plus rocailleuses. L'étape est de courte durée, mais permet de faire à pied le tour de Kerkyra, la capitale, et de découvrir ses nombreuses forteresses vénitiennes. Il est aussi très agréable de déambuler dans ses ruelles étroites, avant de s'attabler dans un petit bistrot du bord de mer, à l'ombre d'une pergola, pour y déguster quelques spécialités culinaires locales.
De retour à bord, le bateau quitte rapidement le port pour une nouvelle étape : Céphalonie, la plus grande des sept îles ioniennes, à l'embouchure des golfes de Patras et de Corinthe. Aujourd'hui, Céphalonie, dominée par le massif d'Enos (1628 m), est un petit paradis. Malheureusement, l'île est aussi tristement célèbre pour avoir été le théâtre du massacre, en 1943, de milliers de soldats italiens fusillés par les troupes nazies près d'Argostoli.
Après Céphalonie, le Costa Classica remet le cap au Nord, vers Venise. Deux nuits et un jour de navigation avec une halte sans toucher terre dans l'un des joyaux de l'Adriatique : la baie de Kotor, splendide perle du Monténégro ! Au petit matin, le bateau pénètre lentement dans ce fjord sans fin. Autour, les montagnes plongent dans les eaux bleues de l'Adriatique jusqu'au passage du détroit de Verige, le point le plus étroit du fjord, large de 300 mètres seulement. La pointe des Turcs, qui culmine à 1400 mètres, domine toute la région. Le Costa Classica avance maintenant très lentement, laisse à tribord le petit village de Stoliv, qui trône au milieu des châtaigniers, laissant voir l'église de la Madone del Risso. Plus loin encore, mais de l'autre côté, c'est Perast et ses deux îlots où se trouvent un musée naval et l'église de la Madone de Pierre, également appelée “la petite chapelle Sixtine” en hommage à la beauté de ses fresques. Au fond du fjord, la cité de Kotor. La ville est encerclée par une épaisse muraille qui a été édifiée pour la protéger des invasions ottomanes. Dans son enceinte, on y trouve de nombreux témoignages d'une histoire riche et mouvementée.
Pivotant sur lui-même, le Costa Classica fait alors un habile demi-tour avant de rejoindre la haute mer et quitter ces lieux enchanteurs. Juste avant de mettre le cap sur Venise.