Hurtigruten souhaite développer dans les années à venir des navires alimentés par batteries et algocarburant.
"L’industrie de la croisière et du transport maritime doit prendre conscience de sa plus grande responsabilité vis-à-vis de l’environnement. Hurtigruten est déjà pleinement engagé dans ce combat. Et on ne peut obtenir une évolution rapide qu’avec l’appui de la classe politique et du secteur maritime dans son ensemble" déclare Daniel Skjeldam, PDG du groupe Hurtigruten lors de la conférence sur le climat à Paris, la COP 21.Pour arriver aux mêmes avancées que celles du secteur automobile depuis plusieurs années, Daniel Skjeldam en appelle au courage et à l’esprit d’innovation des hommes politiques. "Nous avons besoin d’une politique qui sanctionne et encourage pour inciter notre marché à exploiter la technologie verte" ajoute t il.
Dans ce contexte, Hurtigruten vient de signer un partenariat avec la Fondation Bellona, une ONG environnementale internationale réputée, pour étudier plus à fond les possibilités de concevoir dans quelques années des bateaux d’exploration sans émission.
"Nous considérons que l’appel de Hurtigruten doit être entendu car il atteste de sa préoccupation véritable de participer à atteindre un objectif global de navigation sans émission dans l’industrie du voyage maritime " annonce Frédéric Hauge, président de Bellona. La fondation accompagnera Hurtigruten dans des études de faisabilité visant à permettre de trouver des solutions pour que la flotte Hurtigruten puisse naviguer avec une réduction d’émissions de gaz à effet de serre et que, dans le futur, des navires d’exploration hybrides puissent voir le jour.