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Croisières

Le Ponant met les voiles à Madagascar pour un cabotage de luxe inédit

Le navire a pour la première fois du 7 au 15 février 2005 caboté le long de la côte est de la Grande Île de l'océan Indien.
Entre écotourisme et farniente, le Ponant donne l'occasion à ses passagers de faire une plongée dans le luxe, le charme et la convivialité. Avec le plaisir d'un équipage francophone et d'une restauration de qualité.
Un boutre, une goélette, un cargo, quelques pirogues et… un flamboyant trois-mâts blanc immaculé : le Ponant entre dans l’immense baie de Diego Suarez (Antsiranana) – la deuxième au monde après celle de Rio de Janeiro – et s’amarre dans le port assoupi. Rapidement, une foule de curieux se rassemble, comme aimantée par la beauté du voilier. Le navire de croisière fait escale pour la journée dans l’indolente capitale du nord de Madagascar, où d'illustres demeures aujourd'hui squelettiques témoignent d'un fastueux passé de ville de garnison française. Le Ponant arrive de Nosy Be, au nord de la Grande Ile. Il est positionné dans l’océan Indien en hiver, combinant à plusieurs reprises Seychelles et nord de Madagascar. Cette fois-ci, il va exceptionnellement caboter le long de la côte est de l’île rouge, de Diego à Tamatave, puis la contourner par le sud pour terminer son programme à Saint-Denis de la Réunion. A peine installés à bord, certains passagers questionnent l’équipage. "Quand met-on les voiles ?", interrogent-ils, impatients de voir le navire propulsé par ses trois voiles de 300 mètres carrés chacune. De fait, le lendemain, trois hommes d’équipage assurent la manœuvre et s'activent autour des winchs hydrauliques. Les passagers trouvent rapidement leurs marques sur le bateau ; nombre d’entre eux connaissent déjà le Ponant. Tous plébiscitent le confort des cabines et l’agencement des parties communes, la qualité de la restauration (le chef a fait ses classes dans des Relais & Châteaux, le pâtissier n’est pas moins talentueux), la disponibilité d’un équipage francophone – comme la clientèle d’ailleurs – sur ce navire à taille humaine. Le nord-est de Madagascar est une région sauvage et difficile d’accès. De cette côte de la Vanille provient l’essentiel de la production malgache d’or brun. La ressource est précieuse et les photos interdites pendant la visite des plantations de vanilliers. L'observation de la faune et de la flore constitue le principal attrait de la région ; le guide naturaliste Gérard Rocamora, à bord comme à terre, n’aura de cesse de partager sa passion. "J’ai rarement trouvé des endroits aussi préservés du tourisme malgré la beauté des sites", s’étonne Patrick Marchesseau, commandant du Ponant, qui a pourtant navigué sur toutes les mers du monde. Le Ponant jette ensuite l’ancre au large de la presqu’île de Masoala et du parc du même nom. Cette langue de terre dépourvue de route est un paradis pour randonneurs. Les zodiacs nous déposent dans un village de pêcheurs isolé. Au fil des rencontres se confirment les premières impressions. Le pays de la mora mora ("doucement, doucement") invite à prendre son temps, sans stress. Seule la gentillesse de la population vous désarme rapidement. L'hospitalité n'est pas un vain mot à Madagascar. Une balade nocturne dans la réserve de Nosy Mangabe permettra aux plus chanceux d’observer le lémurien nocturne aye aye, en plus des autres espèces insolites tels l’adorable petit primate microcebe et l’étonnant gecko uruplatus se confondant avec l’écorce de l’arbre. Le Ponant mouille ensuite deux jours au large de Sainte-Marie (Nosy Boraha), un petit paradis présenté comme un sérieux concurrent de Nosy Be. Une île-jardin préservée du tourisme de masse, malgré ses plages de rêve – à l’île aux Nattes surtout – et ses petits villages, ses rizières, ses récifs coralliens, ses baleines à bosse venant s’accoupler et mettre bas les mois d’été. Tamatave (Toamasina) sera la dernière escale malgache du Ponant. Avec ses pousse-pousse colorés, son marché couvert, les banians de la place Bienaimé, le plus grand port de l’île a conservé le charme d’une petite ville de province malgré ses larges artères tracées au cordeau. Surprise à l’arrivée à Tamatave : le ministre du Tourisme malgache a fait le déplacement pour accueillir le voilier, aux côtés du responsable de Cortez Expeditions, l’excellent réceptif du Ponant. Les bateaux de croisière, il est vrai, sont plutôt rares sur la côte est.
Des croisières à la française, le credo de la CIP
La Compagnie des Iles du Ponant (CIP) exploite trois navires de croisières à taille humaine, soit 226 passagers sur le Diamant, 90 sur le Levant et seulement 64 sur le Ponant. Ce dernier navigue dans l'océan Indien en hiver et en Méditerranée en été. Le Levant vogue pour sa part dans les Caraïbes en hiver et pour la première fois cet été en Méditerranée et en mer Baltique. Quant au Diamant, positionné en Amérique du Sud en hiver, il effectuera des croisières en Méditerranée et dans le Grand Nord durant l'été 2005. En juillet 2004, le groupe CMA-CGM, premier transporteur maritime français, a affiché ses ambitions dans la croisière haut de gamme en prenant une participation de 70 % dans le capital de la Compagnie des Iles du Ponant, aujourd’hui le numéro un de la croisière sous pavillon français.
Ponant

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  • La Rédaction
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