En hausse de 27 % au 31 août.Diverses actions d'aide à la vente.Rémy Arca tire le signal d'alarme.
Le PDG de la Compagnie internationale de croisières (CIC) s'interroge sur l'avenir de la croisière, un secteur qui pourtant pourrait aider les agences de voyages à accroître leurs marges. "Avec la fin des commissions chez certaines compagnies aériennes, les agences sont aujourd'hui obligées de se tourner vers le tourisme, leur métier de base." Et au vu des résultats publiés par la CIC au 31 août 2004, ce revirement de stratégie ne serait que bénéfique. "Le panier moyen pour ces huit mois d'activité s'élève à 2 734 euros contre 1 994 euros en 2003. Celui-ci est en constante augmentation car les passagers achètent de plus en plus de cabines de luxe." Une véritable manne pour les agences. D'autant que CIC mène différentes actions pour les aider dans leurs ventes. Uniquement composée de deux personnes l'an dernier, l'équipe commerciale de la compagnie compte aujourd'hui sept membres répartis dans les plus grandes régions de France. D'autre part, la nouvelle brochure, désormais semestrielle et distribuée sur Top Résa, ne propose plus que des forfaits à l'exception du Queen Elisabeth 2 vendu en port-port. Et un road-show d'une dizaine de dates en partenariat avec la Fédération française de croisières (FFC) est également prévu entre novembre et mars. La CIC tente en parallèle d'attirer d'autres acteurs en démarchant les agences spécialisées groupes. Mais la compagnie ne cible pas uniquement les agences. Elle veut également sensibiliser le grand public à la croisière. Dans moins d'un mois, elle débutera un partenariat exclusif avec RTL où tous les quinze jours l'une des compagnies représentées par la CIC participera toute la matinée à l'émission de Nagui pour présenter ses produits et mettre en jeu une croisière
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