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Destinations

2005, année de référence pour le tourisme parisien ?

L'OTP table sur 15,9 millions d'arrivées, contre 14,8 millions en 2000.
Cet été, la fréquentation au mois de juillet a été meilleure qu'en juin.
"2005 ne devrait pas pour autant marquer la fin d'un cycle de croissance."
L'année 2005 pourrait devenir une "année de référence" en matière de fréquentation touristique à Paris "et détrôner l'an 2000", sauf événement exceptionnel, selon la lettre d'information mensuelle de l'Observatoire du tourisme parisien (OTP) publiée mardi.
Les projections de fréquentations pour l'année atteignent 15,9 millions d'arrivées contre 14,8 millions en 2000, et 33,7 millions de nuitées contre 33,5 millions en 2000. Paris est restée en 2004 la ville la plus visitée au monde, avec 15,2 millions d'arrivées hôtelières et 31,5 millions de nuitées hôtelières, selon l'Office du tourisme et des congrès de la capitale. Ainsi, cet été, "une fois n'est pas coutume, la fréquentation du mois de juillet est supérieure à celle du mois de juin, traditionnellement le troisième mois le plus fréquenté de l'année", indique l'observatoire. "En juillet, les touristes sont venus plus nombreux (arrivées hôtelières en hausse de 4,6 % par rapport à juillet 2004) et sont restés plus longtemps (durée de séjour en hausse de 6,7 %), ce qui a mécaniquement fait croître le volume de nuitées (+ 10,9 %)", explique l'organisme. Par rapport aux mois précédents, "la croissance s'est accélérée grâce au dynamisme de la clientèle étrangère et française, dont les nuitées progressent respectivement de 13,5 % et 10,9 %." "Tous les autres indicateurs vont également dans le sens d'une bonne tenue du tourisme à Paris, à commencer par les sites culturels, pour la plupart en progression par rapport à la très bonne année 2004", note l'OTP. Cependant, "2005 ne devrait pas pour autant marquer la fin d'un cycle de croissance" et "le tourisme parisien bénéficie (...) d'importantes marges de progression", ajoute-t-il. L'observatoire a identifié trois grands chantiers qui devraient faire les beaux jours du tourisme de demain : "la basse saison et la très basse saison, les marchés émergents et la reconquête des marchés américains et japonais".
Paris

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  • La Rédaction
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