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Destinations

2005 devrait être une "année de référence" pour l'OT de Paris

Les nuitées progressent de 7%.
La durée de séjour est plus longue.
"En 2005, le tourisme parisien se porte bien." Jean-Claude Lesourd, président de l'office de tourisme et des congrès de Paris nommé en février dernier, ne cache pas sa satisfaction.
Selon une étude de l'Observatoire du tourisme parisien, les résultats du premier semestre montrent une progression des clientèles traditionnelles au premier rang desquelles les Américains (nuitées en hausse de 17,2%) et de nouveaux marchés en plein essor, à l'image de l'Asie et notamment des Chinois (les nuitées asiatiques hors Japon progressent de 25,9%). A noter que si les nuitées hôtelières progressent de 7% par rapport au premier semestre 2004, elles sont en recul de 1,2% par rapport à 2000. Alors qu'elle n'avait cessé de baisser pendant toute l'année 2004, la durée de séjour moyenne s'allonge sur l'ensemble du premier semestre et s'établit à 2,11 nuitées. Si les touristes Français effectuent des séjours légèrement plus courts que l'an passé (- 0,7%), les étrangers sont restés plus longtemps dans la capitale (+ 3,9%) au premier semestre. S'appuyant sur les résultats observés depuis janvier par l'Observatoire du tourisme parisien, Paul Roll, directeur général de l'OT, estime que "la fréquentation touristique de la capitale ne devrait pas faiblir d'ici à la fin de l'année". Avec des arrivées hôtelières qui devraient s'élever à 15.915.000 pour 33.792.000 nuitées, Paul Roll parle même d'une "année de référence". Jean-Bernard Bros, maire adjoint en charge du tourisme, se félicite quant à lui du succès de l'opération "Paris-plage qui attire de plus en plus de touristes" et de la campagne JO 2012 qui a "contribué à relancer la destination, notamment auprès des Américains et des Japonais". Pour pérenniser les performances du tourisme parisien, les responsables de l'office du tourisme travaillent sur de nouveaux chantiers : bien qu'ils soient en progression, reconquérir les marchés américains et japonais ; développer les marchés émetteurs (Chine, Inde, Russie, Brésil et Corée) ; enfin augmenter la fréquentation en basse saison.
Paris

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  • La Rédaction
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