Intention de départs entre décembre 2004 et avril 2005.
Renforcement de l'utilisation d'Internet pour les résas.Montagne : l'hébergement non marchand en augmentation.Le sondage BVA réalisé pour la Direction du tourisme fait apparaître que plus de la moitié des Français (52 %) ont l’intention de partir au moins une nuit, toutes destinations confondues, entre décembre 2004 et avril 2005. Si ce chiffre est stable par rapport à 2003, les agences de voyages peuvent se faire du mouron. En effet, selon BVA, plus de la moitié des personnes interrogées préfèrent organiser leur séjour elles-mêmes à la faveur d'un renforcement de l’utilisation de l’Internet pour les réservations en France (22 %) et à l'étranger (36 %). Les courts séjours continuent de dynamiser les intentions de départ contrairement aux longs séjours qui stagnent. Un tiers des personnes interrogées envisage un séjour de 4 jours et plus. La France métropolitaine reste la destination privilégiée avec 83 % des intentions de départ et 24 % pour l’étranger (plusieurs séjours possibles). La montagne demeure la destination préférée sur le territoire national (44 %), suivie de la "ville" (29 %) et de la "campagne" (36 %). A l’étranger, les séjours "ville" ou "soleil" dominent. Ces partants sont plutôt des cadres supérieurs, âgés de 35 à 49 ans, résidents de la région parisienne, possesseurs de résidence secondaire et bénéficiaires de l’ARTT. Enfin, les intentions de départ à la montagne pour un long séjour de 4 nuits et plus concernent 12 % des Français ; parmi eux, 41 % privilégient les vacances de février. Les Alpes du Nord restent le massif le plus attractif (46 %), devançant les Alpes du Sud (18 %), les Pyrénées (19 %), le Massif central (5 %), les Vosges (3 %) et le Jura (2 %). A noter, toujours pour les vacances à la montagne, que l'hébergement non marchand, en particulier chez les parents ou amis serait en augmentation : 20 % contre 17 % en 2003. S'il regrette que les Français ne partent pas davantage en vacances, Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme, estime que "l’ouverture des chèques-vacances aux PME-PMI doit permettre de voir augmenter ce chiffre dans les années à venir".
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