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Destinations

Alexandre Adler apporte ses lumières au Visit USA Committee

A l'occasion de son AG, l'association de promotion des USA avait invité le célèbre spécialiste de géopolitique. Sur le thème de la politique intérieure et extérieure américaine, Alexandre Adler a livré son analyse pendant un peu plus d'une heure. Passionnant!
 Dans le salon Baccarat du Hilton Opéra, à Paris, le Visit USA Committee tenait son assemblée générale le 24 juin. Invité pour une conférence, Alexandre Adler a donné quelques pistes de réflexion sur l'avenir proche des Etats-Unis. A travers son analyse des partis politiques, des changements démographiques, de la stratégie énergétique…, les membres de l'association ont pu se faire une idée des évolutions en cours aux USA.

Préoccupé par le niveau élevé du dollar, Michel-Yves Labbé, président du Visit USA Committee, a posé la question de la variation de la parité avec l'euro. Malheureusement, le dollar devrait "rester stable" selon Alexandre Adler. Même si les Etats-Unis ont besoin de stimuler leurs exportations et leur tourisme. Car l'évolution du marché pétrolier (retour de l'Iran, pétrole de schiste, etc.) et l'état des finances en Europe n'apporteront pas de changement.
 
Les Français restent attirés par les USA
Toutefois, l'intérêt des Français pour un voyage aux Etats-Unis est peut-être plus fort aujourd'hui. Avec "une vision plus nuancée" du pays explique Alexandre Adler. On ne part plus à l'aventure à New York ni découvrir le paradis que serait la Californie. "Il s'agit moins d'aller voir une Amérique rêvée que l'Amérique réelle."

La facilité d'accès aérien diversifie aussi le choix des sites, suivant en cela l'évolution des mégalopoles américaines. L'on voit par exemple "Seattle, plus high-tech, (prendre de l'ampleur) au détriment de Los Angeles" illustre l'historien.
 
L'élection présidentielle en point de mire
Sur le plan politique, la désignation du successeur de Barack Obama va se faire "sans l'enthousiasme quasi messianique qu'il avait suscité avec le 'Yes We Can'".

Alors même que le sujet concerne le monde entier, l'alternance entre Démocrates et Républicains est loin d'être évidente pour l'échéance du 8 novembre 2016. Faible attirance pour le premier "au bilan sérieux mais pas exaltant", méfiance due à l'influence des "valeurs brutales du Tea Party" au sein du second, les Américains pourraient privilégier "un centriste", "une personnalité modérée" explique Alexandre Adler. "Sur le fond, tout le monde est d'accord pour une politique de réduction de la présence US à l'international", précise-t-il.
 
Une photo de famille floue
Les changements démographiques ont aussi modifié la donne. Traditionnellement pro-Républicains, les hispanophones de plus en plus nombreux et en butte à l'hostilité (cf. loi de 2010 en Arizona) sont moins acquis au Grand Old Party. Et la montée d'une classe moyenne et supérieure noire n'est plus gage de vote unanime en faveur des Démocrates.

La rivalité entre le Nord et le Sud a laissé place aujourd'hui à une opposition entre "l'Amérique branchée des deux côtes" et l'Amérique de l'intérieur plus en repli, "fière par exemple de n'avoir jamais demandé un passeport".

Cependant, s'ils ont perdu de leur pouvoir économique et militaire, les États-Unis restent une puissance financière et intellectuelle. De quoi continuer à capter les étudiants de la Terre entière et leurs familles. Mais aussi un tourisme plus populaire – louant un camping-car pour visiter les parcs nationaux– et plus nombreux, en phase avec la consommation touristique intérieure.
USA

Auteur

  • Myriam Abergel
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