De janvier à avril, l'Allemagne a enregistré 23,1 millions de nuitées internationales dans des établissements d'hébergement d'au moins dix lits, soit 4,8% de plus par rapport à la même période l'année précédente. Les nuitées françaises de janvier à avril 2018 enregistrent quant à elle une hausse de 4,1% par rapport à la même période en 2017, avec plus de 1,07 millions de nuitées.
Petra Hedorfer, présidente du directoire de l'Office national allemand du tourisme (Onat) rappelle que l'Europe est la "région émettrice la plus importante pour le tourisme allemand" avec de "solides augmentations de 3,6%". Quant à l'Asie et l'Amérique, ils se développent "avec des taux de croissance de respectivement 6,5% et 8,2%".
En Europe, la demande de la Pologne pour l'Allemagne a évolué davantage, avec une augmentation de 15,3%, que celle de la Belgique ou du Danemark. La Pologne se trouve ainsi à la huitième place dans le classement du tourisme international allemand. Les Russes ont enregistré une hausse de de près de 10% de nuitées et intègrent le Top 10. Quant aux pays du sud-est de l'Europe, ils affichent des taux de croissance supérieurs à la moyenne : plus de 3 millions de nuitées qui correspondent à une augmentation de 245 000 nuitées (+8,8%) par rapport à l'année précédente.
Les États-Unis confirment leur position comme marché émetteur intercontinental le plus important pour l'Allemagne avec une nouvelle croissance de 5%. Le nombre de nuitées venant de l'Amérique centrale ou des Caraïbes a presque doublé en un an.
Au cours des quatre premiers mois de l'année 2018, la région Asie/Australie/Afrique du Sud contribue au tourisme allemand avec 2,86 millions de nuitées, une hausse de 6,8%, soit 183 000 touristes de plus que l'an passé.
Enfin, au cours des quatre premiers mois de l'année, le nombre de nuitées en provenance de Chine a augmenté de 8,6%.