Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Destinations

Andalousie : Le charme pittoresque du sud de l’Espagne réside dans l'arrière-pays

Les Voyages Fram ont organisé un voyage en Andalousie, à la (re)découverte de la Costa del Sol et de la Costa de la Luz.
Si la Costa del Sol confirma sa réputation de littoral bétonné, avec un arrière-pays malgré tout enchanteur, la Costa de la Luz nous surprit par sa diversité, son fort potentiel touristique et sa beauté. Petit tour d’horizon de deux côtes andalouses, l’une méditerranéenne, l’autre atlantique, aux stratégies touristiques bien différentes l'une de l'autre…
"Ici l’été indien dure jusqu’en décembre et la saison toute l’année", aime à rappeler Olivier Delbos, responsable Fram pour les huit provinces d’Andalousie. La Costa del Sol, qui s’étend de Malaga à Algésiras, est surtout réputée pour ses stations balnéaires de Marbella, Torremolinos ou Puerto Banus. Un littoral très construit a remplacé depuis une trentaine d’années les pittoresques villages de pêcheurs. L’arrière-pays, relativement bien préservé (deux parcs naturels, un près d’Algésiras, l’autre près d’Almeria), offre une campagne aride, étendue et vallonnée. La politique récente de la province est de valoriser cet arrière-pays, pour faire contrepoids au "tout construit" du littoral, qui sévit depuis une quinzaine d’années. Avec une hausse des prix de l’immobilier de 108 % depuis 1996, et une clientèle britannique exponentielle (50 % du total de clients), suivie par les clientèles allemande (qui a délaissé les Baléares au profit de la Costa del Sol), russe, scandinave et française, le littoral est arrivé à saturation de ses capacités d’accueil et de développement. Reste la vieille ville de Malaga, avec des monuments tels que la cathédrale la Manquita ("l’inachevée"), le musée Picasso ou la forteresse et le théâtre romains d’Alcazaba, reconstruits par les Maures au IXe siècle et magnifiquement mis en valeur. Sans oublier un arrêt gastronomique au Parador de Gibralfaro, réputé, comme l’ensemble de la chaîne, pour sa table et son hôtellerie de charme haut de gamme. L’intérieur de la province vaut un plus large détour, à commencer par Ronda, prodigieux village blanc perché sur une falaise au-dessus des gorges du rio Guadalevin, et coupé en deux par le Tajo, une faille de 80 mètres de large sur 160 mètres de fond. On peut admirer, depuis le fameux pont Puente Nuevo, ou depuis les jardins d’Alameda del Tajo, la vue panoramique sur la serrania de Ronda, le cirque de montagnes alentour. Une succession d’églises magnifiquement restaurées, de maisons typiques andalouses, de vestiges de l’époque maure, ainsi qu’une visite des arènes ponctuent cette spectaculaire et dépaysante promenade.
Tout autre est la politique de la Costa de la Luz, dans la province de Cadix, qui cherche à promouvoir la beauté de ses paysages tout en préservant celle de son littoral. Célèbre pour sa route des villages blancs et pour sa route du Taureau, l’arrière-pays a su garder authenticité et traditions, faisant de cette côte un must en matière de destination incentive, qui ne peut que séduire la clientèle française. Ce que Fram a bien compris, puisque le premier voyagiste français sur l’Andalousie (27 000 clients par saison) prévoit, en partenariat avec l’office de tourisme, et la chaîne d’hôtels Sol Melia, de promouvoir la Costa de la Luz pour la saison 2005 (d’avril à septembre). Et les atouts ne manquent pas : la ville de Jerez, avec son École royale andalouse d’art équestre et son célèbre vin doux, rouge (roso) ou blanc (fino) ; les villages blancs de Medina Sidonia ou de Vejer de la Frontera ; les visites de fincas comme celle de Torrestrella, dans l’une des nombreuses ganaderias (vallées consacrées à l’élevage des taureaux) ; le village de Puerto Santa Maria, en face de Cadix et, bien sûr, la côte et ses plages de sable blanc… La station balnéaire de Puerto Maria, en bord de mer, est une étape de choix : le soir, on y mange de délicieux tapas de poissons et fruits de mer, accompagnés de l’incontournable fino Tio Pepe. Et l’hôtel 5 étoiles Melia Sancti Petri, dans un style mauresque, avec sa plage bordée de dunes et sa piscine à débordement, vaut bien le déplacement à lui tout seul… De même que les autres hôtels de la chaîne Sol Melia, tous très confortables, en particulier le Framissima Melia Torremolinos et le Melia Marbella Dinama.
De quoi passer un excellent séjour, varié et ensoleillé.
En Andalousie, Fram, c'est des séjours, des circuits, des autotours…
En Andalousie, Fram propose des formules séjour avec hébergement dans des hôtels 3, 4 et 5 étoiles des chaînes Sol Melia Hoteles, dont l’hôtel-club Framissima Melia Torremolinos, et Playa Hoteles. Mais aussi des circuits : "Toute l’Andalousie en une semaine" avec visite de Séville, Cordoue et Grenade et "Découverte de l’Andalousie" avec visites et excursions à partir d’un hôtel de séjour. Ou encore des autotours, formules "en toute liberté" pour découvrir l’Andalousie en individuel, avec réservation d’hôtels en 3 ou 4 étoiles ou Paradores et choix de la demi-pension. Le voyagiste toulousain cherche à promouvoir et développer plus particulièrement : le golf, la thalasso (Costa del Sol et Costa de la Luz), et les circuits découverte sur la Costa de la Luz (petits villages blancs andalous, visites de fincas de taureaux, dégustations, etc.). Même si les retours sur la destination et la fidélisation de la clientèle sont bons dans l’ensemble, et que la fréquentation se maintient pour 2004 (notamment grâce à la Costa de la Luz), "le but est de sortir de la logique soleil-plage pour relancer l’image de la destination", explique Olivier Delbos, le responsable de Fram Andalousie. Fram prévoit des éductours sur la Costa de la Luz et la Costa del Sol en 2005 pour mieux faire connaître l’arrière-pays aux agents de voyages… Qu’on se le dise !
La Finca de Torrestrella pour une journée sous le signe du taureau
La famille Alvaro Domecq est une des plus fortunées d’Espagne : elle possède des terres viticoles dans la région de Jerez, l’une des plus grandes et des plus prestigieuses ganaderias et fincas d’Andalousie, dans la province de Cadix, pour l’élevage de ses taureaux qu’elle vend dans toutes les arènes d’Espagne et de France. C’est le grand-père, Alvaro, qui a fondé la fameuse Ecole royale d’art équestre de Jerez. La ganaderia de Torrestrella se visite sur réservation, par groupes ou en individuels : en 4x4 pour la visite du campo bravo, où paissent les taureaux et les chevaux (pour les corridas à cheval), et à pied pour la finca, où l’on visite les arènes privées et le musée, avec tous les instruments qui servent à la corrida, sans oublier les photos de famille… Chez les Domecq, on est torreros et hommes d’affaires de père en fils. Avec un peu de chance, le Jerez maison sera offert accompagné de tapas : avec les ferias et les corridas (très réputées), c’est la spécialité andalouse par excellence ! L’accueil est chaleureux, professionnel et passionnant, à tel point que Fram a décidé de programmer la visite de la finca (qui accueille aussi le tourisme d’affaires) à partir de 2005 dans sa formule "Découverte" de la Costa de la Luz. Un hasard ? On a décelé quelques aficionados chez Fram…

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format