Stéphane Lerendu, directeur de l'OT d'Avoriaz, n'hésite pas à dire que la tendance des ventes de dernière minute vaut aussi pour les sports d'hiver.
Même si elle n'a pas les mêmes conséquences que sur les forfaits tourisme. Il existe effectivement bien plus de clients (ci-contre statistiques Kelkoo) qui, prudemment, réservent à l'avance. Comme l'explique Stéphane Lerendu, "les demandes de dernière minute concernent des week-ends où on ne peut répondre à la demande". En effet, si des opérateurs comme Pierre & Vacances ou Club Med peuvent trouver des solutions, les opérateurs immobiliers sont bloqués par des contrats "qui les obligent à louer à la semaine". Difficile à ce moment-là de répondre aux demandes de court séjour même si la base d'Easyjet à Genève pourrait doper ce type de formule. "Un axe de développement fort" qu'il faut encore canaliser : pour, par exemple, faire venir des clients lors des deux dernières semaines de mars qui restent le talon d'Achille d'une station qui peut toutefois se satisfaire "d'un très bon mois de février" et de réservation pour Pâques en hausse de 11 %. Selon l'association nationale des maires des stations de montagne, "la saison apparaît plutôt bonne" pour les Alpes du Nord, le Jura et les Pyrénées.
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