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Cap Australie by Australie Tours : miracle, il pleut dans le Centre Rouge !

De Sydney, côte Est de Nouvelle Galles du Sud à Ayers Rock, Centre Rouge Territoire du Nord, les 2300 kilomètres s’avalent en 2h30 avec Virgin Australia appréciée tout autant au salon Premium Lounge qu’en vol.
De l’iconique Parc national d’Uluru-Kata Tjuta classé au patrimoine mondial, en passant par une mémorable initiation à la peinture aborigène, nos dix agents de voyages VIP d’Australie Tours en ont pris plein les mirettes !Habituellement la porte d’entrée du Centre Rouge se fait par Alice Springs. Mais Australie Tours a joué l’inédit. Ce sera donc par le petit aéroport de Ayers Rock que se fera la découverte de cette immense région semi désertique recouverte d’un sable rouge vif coloré par les oxydes de fer. Chapeau du cow-boy australien, chemise kaki, short, et chaussures de rangers : derrière la tenue officielle des guides de la société SEIT Tours, Camille et Elsa, Françaises pur jus, nous accueillent avec un large sourire à l’aéroport.

Ce vendredi 6 mai, les esprits bienveillants sont avec nous. Pas de pluie, comme annoncée. Le toujours prévenant Hervé Papin équipe sa dream team de filets chasse-mouches et nous voilà en route pour Ayers Rock ou Ululu, nom donné par les aborigènes Anangu au site sacré. Forcément, on connaît la photo devenue un des plus puissants emblèmes de l’Australie. De loin, l’énorme monolithe rouge en impose : 9 kilomètres de circonférence, quelque 320 mètres au sommet, soit plus élevé que la Tour Eiffel. De près, le rocher possède l’aspect d’une peau de crocodile. A la surface du massif en grès, la croûte composée de fer se craquèle de partout, incisée de profonds canyons et abris-sous-roche ornés de peintures rupestres étonnantes. « En fait, il s’agit d’une sorte d’iceberg » précise Camille, car en dessous, le bloc court sous 6 kilomètres ». Plus qu’un caillou surgit ici il y 150 millions d’années, ce lieu sacré est une sorte de livre qui raconte l’origine du monde, le « Temps du rêve » selon les Anangu. Lesquels en 1985 ont obtenu d’être associés à la gestion du site. Depuis, certaines parties du monolithe ne peuvent être photographiées. Et l’escalade par un chemin balisé est hautement encadrée. De surcroît, l’ascension se révèle dangereuse, depuis 1985, 38 personnes y ont trouvé la mort.

Autant rester sur le plancher des vaches, sans oublier son filet protégeant le visage des mouches très nombreuses dans la coin. La balade commentée en longeant le rocher est un régal entre les hauts eucalyptus dégageant une délicieuse odeur de menthe poivrée et les acacias, autre espèce native. La magie du lieu se poursuit au coucher du soleil en trinquant à la vie avec un verre de Carrington Brut Réserve, un excellent « Champagne » local.

Le lendemain, temps chagrin. « Je n’ai jamais vu de telles pluies depuis que je travaille ici », assure Camille, l’ex-architecte française reconvertie en guide du parc depuis un an. Elle a le sourire, comme tous les locaux pour qui cette pluie dans ce semi-désert est une bénédiction. Les agents de voyages invités font preuve de fair-play. Carole la philosophe de la bande, ne se lasse pas de le répéter : « Y’a pire ! ».

Alors, à 6 heures du matin, pas de retard pour voir un très improbable lever du soleil sur un autre site majeur du parc national : Kata Tjuta, aussi appelé Monts Olga, à 50 kilomètres d’Uluru. Sur la plateforme abritée, les minutes s’écoulent en chansons… jusqu’à l’instant T. 7h10, rien. Un rideau de brume et de pluies occulte la vision ardemment désirée. La guide Elsa sort son téléphone portable et nous montre la photo que l’on aurait pu faire… une succession de 36 dômes d’un rouge éclatant. Malgré les trombes d’eau, on avance vers la gorge Walpa taillée dans l’un de ces sommets formés de schiste, de granite, d’arkose bleutée et de basalte. La pluie s’intensifie mais à cœur vaillant rien d’impossible. Claire, la landaise d’Hossegor, marche en tête. Nathalie, Virginie, Cécile, Carole finissent par lui emboîter le pas. Au terme de la randonnée, arrivés au cœur de la faille, la ténacité est récompensée. Décor irréel entre brume et nuages qui soudain se déchirent pour découvrir des pentes ruisselant de fines cascades.

De retour au 4 étoiles Sails In the Desert, l’un des hôtels du complexe Ayers Rock Resort, le moral des troupes flanche à l’annonce de l’annulation de « Night at Field of light ». Le spectacle inédit signé Bruce Munro devait se tenir à Uluru sous la voûte étoilée. Heureusement que le tenace Hervé Papin a sauvé in extremis l’initiation à la peinture aborigène pilotée par l’énigmatique peintre Anangu, une dame sans âge. L’artiste qui sommeille en chacun de nous - y compris chez Hervé - s’est révélé au grand jour.

Demain dimanche, on file par la route à 450 kilomètres au Nord en fendant les grands espaces de l’outback, l’arrière-pays australien. Alice Springs sera la dernière étape dans le Centre Rouge.

Auteur

  • Brigitte Ducasse
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