Après le calme d'Auckland, nous voilà, plus au sud, à Roturua, dont le succès touristique repose sur les thermes, spas, geysers, cratères et sources d'eau chaude.Il faut trois heures de route pour rejoindre Rotorua depuis Auckland.
Trois heures pour mieux faire connaissance et taquiner les organisateurs. "C'est bien la peine de faire 20 000 km pour se retrouver dans le Bearn" s'amuse Stéphanie à la vue des moutons et des vaches qui font des collines leur terrain de jeu. Difficile, plus tard, de retrouver le Bearn dans les sites touristiques de Rotorua. "A la fois le paradis et l'enfer", synthétise Françoise. L'odeur du soufre, les cratères fumants, les sources d'eau chaude nous rappellent que la terre vit. Ce qui rassure, c'est de voir comment l'homme peut tirer profit de ses caprices. Pour cela, il faut visiter le village maori de Whakarewarewa – Whaka pour les intimes – qui se trouve à quelques minutes de Roturua. Ici, les sources d'eau chaudes servent à soigner, se laver, et cuisiner. Le hangi, plat traditionnel cuit dans un four creusé dans la terre, accompagné de son épis de maïs, a eu son petit succès. Il serait ensuite dommage de faire l'impasse de la visite de la zone thermale de Wai-o-Tapu. Fumerolles, piscines de boues chaudes et froides, geyser sont mis en scène dans une petite partie de cette zone thermale qui couvre 18 km2… On se demande comment une nature aussi belle peut survivre dans un environnement aussi hostile… Le parcours, bien pensé, qui nous amène du cratère du tonnerre aux encriers du diable en passant par la grotte à soufre se termine par la très rassurante boutique de souvenirs où l'on retrouve très vite ses réflexes. Tee-shirt, peluches, balles de golf… De quoi faire plaisir et se faire plaisir. Sinon, Stéphane a fait fort. Pour célébrer l'anniversaire de Véronique – et celui d'Aurélie, jolie coïncidence – il a convaincu une troupe de guerriers maoris, à l'occasion d'un diner-spectacle, de chanter un "happy birthday" qui restera dans sa mémoire.
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