Le Maroc demande à la France de "réparer une injustice" en le retirant de la liste des pays où elle appelle ses ressortissants à une "vigilance renforcée", a déclaré jeudi le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, fustigeant une décision "totalement incompréhensible".
Depuis la publication le mois dernier d'une liste de 40 pays dans lesquels le Quai d'Orsay appelle à une "vigilance renforcée", des professionnels du secteur évoquent une baisse de la
fréquentation d'environ 15% au Maroc et en Tunisie. "La présence du Maroc dans cette liste est totalement incompréhensible. (...) Nous souhaitons que le ministère français des Affaires étrangères répare
cette injustice", affirme toutefois Mohamed Hassad dans un entretien au quotidien L'Economiste. Tout en se montrant rassurant pour le tourisme marocain --"la population (française) ne suit pas du tout la consigne (du Quai d'Orsay)"--, ce haut responsable ne masque pas un certain agacement, sur fond de tensions diplomatiques. "Avant de déclasser le Maroc, il faudrait d'abord s'occuper du classement
des risques en France.
Aujourd'hui, je ne suis pas certain que la France soit plus sûre que le Maroc".Depuis la publication le mois dernier d'une liste de 40 pays dans lesquels le Quai d'Orsay appelle à une "vigilance renforcée", des professionnels du secteur évoquent une baisse de la
fréquentation d'environ 15% au Maroc et en Tunisie. "La présence du Maroc dans cette liste est totalement incompréhensible. (...) Nous souhaitons que le ministère français des Affaires étrangères répare
cette injustice", affirme toutefois Mohamed Hassad dans un entretien au quotidien L'Economiste. Tout en se montrant rassurant pour le tourisme marocain --"la population (française) ne suit pas du tout la consigne (du Quai d'Orsay)"--, ce haut responsable ne masque pas un certain agacement, sur fond de tensions diplomatiques. "Avant de déclasser le Maroc, il faudrait d'abord s'occuper du classement
des risques en France.