Nous avons reçu ce cri d’alarme d’une lectrice concernant la levée du moratoire de la chasse aux éléphants au Botswana. Cette voyageuse a « travaillé dans le tourisme il y a quelques années et connais encore assez bien le fonctionnement de la profession ». Au fil des ans, elle a pu constater « avec consternation et indignation, malheureusement souvent, l’exploitation des sites et des milieux naturels… »
« J’ai eu la chance de découvrir cette destination en 2015. Elle compte la plus grande et plus belle population d’éléphants d’Afrique. Quelle émotion indescriptible de les voir passer à quelques mètres de nous, si paisibles, nobles, majestueux. Quel respect, quelle admiration sans borne j’ai ressenti.
Je lance un cri d’alarme pour qu’ils ne soient pas de nouveau tués légalement, le braconnage faisant déjà suffisamment de ravage. Ils seraient trop nombreux… Mais qui veut croire ça ?!
Je me tourne vers vous, journal de référence de la profession du tourisme pour que vous relayez ce message d’alerte. Je vous demande de bien vouloir le publier ou d'alerter vos lecteurs sur ce désastre, cette catastrophe.
Voulez-vous écrire dans quelques années : « Amis voyageurs, le dernier éléphant sauvage d’Afrique est mort ! Il a quelques années en arrière, ils étaient encore 350 000 et nous n’avons rien fait pour les sauver alors qu’il était encore temps».
Au-delà de la compassion, de l’amour que l’on peut éprouver pour eux (et la faune sauvage avec qui nous devons partager notre seule et unique planète), allez-vous laisser disparaitre votre fonds de commerce ? Que vendrez-vous en Afrique dans quelques années : des éléphants empaillés dans un parc d’attraction, un souvenir sur carte postale ?
Il faut agir tous ensemble, par tous les biais, par tous les moyens dont nous disposons.
Nous sommes tous responsables de ce qui se passe.
Se taire, ne rien faire, c’est approuver. »