Bourbon Tourisme : de l'antimoustique dans les minibus.Chez Apavou, on s'inquiète des prises de commandes.Tourinter : "plus rien n'empêche d'aller à la Réunion".Le groupe réunionnais Bourbon Tourisme ne reste pas les bras croisés face au chikungunya, un virus transmis par une variété de moustique, qui se traduit par une forte fièvre (plus de 39°) et des douleurs dans les articulations.
Si aucun vaccin ou traitement préventif médicamenteux n'est disponible contre cette maladie, il semble certain qu'elle n'est pas mortelle, sauf pour des personnes déjà fragilisées. Dans un bulletin, Bourbon tient d'emblée à préciser que son "partenaire pour les transferts pulvérise tous les soirs un produit spécial antimoustique dans son minibus. Le lendemain matin, avant les premiers transferts, il roule sur une certaine distance avec les fenêtres ouvertes et la climatisation branchée, pour enlever l'odeur, mais aussi pour éviter que les moustiques entrent dans le véhicule. Les précautions sont les mêmes pour les hôtels. "Vous pouvez donc rassurer votre clientèle en leur disant que tout est fait sur place pour qu'il y ait le minimum d'insectes dans notre hôtel Le Village Corail", explique le TO aux agences. Même discours chez Apavou. "Toutes nos chambres sont climatisées, donc sans moustiques. Cela dit, nous tenons à la disposition des clients des plaquettes pour ceux qui ne souhaitent pas utiliser la climatisation." Autre précision, "les piscines étant traitées, elles ne présentent aucun risque et ne peuvent être un lieu de ponte pour les moustiques". Le groupe hôtelier reconnaît avoir subi des annulations. "Nous sommes surtout inquiets des prises de commandes. Les groupes qui signent actuellement vont-ils penser à la Réunion ?" Gérard La Rocca, PDG de Tourinter, estime aussi "que les gens s'interrogent". Le TO a également subi des annulations. "Dans ce cas, nous appliquons les conditions de vente. Toutefois, nous reportons volontiers." Il ajoute : "Il n'y a plus de raisons de ne pas aller à la Réunion. Les touristes, qui se protègent quand ils passent des vacances dans ce genre de destination, n'ont pas été touchés."
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