En choissant Marrakech pour tenir son comité exécutif, jeudi 6 novembre, le Seto a apporté son soutien à la destination qui souffre des amalgames depuis l'assassinat d'Hervé Gourdel en Algérie le 24 septembre dernier et les recommandations du Quai d'Orsay.Adberrafie Zouiten, président de l'Office marocain du tourisme, a salué un geste "extrèmement symbolique" de la part du Seto.
René Marc Chikli, président du syndicat, lui a répondu : "On est bien, au Maroc, on est à Marrakech". De belles marques étaient représentées lors de cette courte escapade : le Club Med, Voyageurs du Monde, Kuoni, Transat, TUI, Promovacances, NG Travel ou encore Top of Travel et Solea. Au-delà de la désaffection actuelle des touristes français - des TO accusent toujours actuellement des chutes de 30% - Adberrafie Zouiten a souligné que le Maroc allait dépasser "la barre des 10 millions de touristes avec "l'ambition de faire partie du club des vingt premières destinations mondiales". Cela passe par une stratégie de diversification, l'office vise au minimum le million de touristes comme par exemple, l'Angleterre. Pour arriver à ses fins, Abderrafie Zouiten estime qu'il faut promouvoir de nouvelles régions au Maroc comme Ouarzazate, ouvrir de nouveaux golfs et communiquer autour des nombreux festivals : "Une stratégie de qualité", martèle-t-il. Pour rassurer les Français, il met en avant la "stabilité politique et les réformes" et un "pays qui a avancé avancé avec beaucoup de sérénité". Il met aussi en avant Rabat, "la ville la plus verte du Maroc". En attendant, Marrackech continue de bouger comme ont pu le constater les journalistes présents qui ont pu visiter les chambres témoin du Radisson Blu qui doit ouvrir ses portes au printemps prochain dans l'hyper-centre. Bref, le Maroc conserve tous ses atouts pour rester "la première destination non européenne" des Français.
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