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Destinations

Corse : les chantiers prioritaires pour une relance

20 à 30 % de CA en moins pour les TO sur les groupes.
Mettre les moyens pour restaurer l'image de la destination.
Engager le débat sur la politique des transports publics.
La saison touristique 2004 de la Corse se termine en demi-teinte.
La fréquentation affiche même une baisse notable confirmant la tendance amorcée en 2003. Les résultats démontrent la difficulté de promouvoir un véritable étalement : ce sont les ailes de saison qui ont le plus souffert, marquées notamment par l’érosion de la clientèle groupe. Les raisons de cette contre-performance sont connues : aléas économiques en Europe, crainte d’une canicule comme en 2003, concurrence méditerranéenne toujours plus structurée. Ajoutons que le climat social dégradé (crise de la SNCM) pèse lourdement sur la desserte de l’île déjà affectée par la fin d’Air Lib et d’Air Littoral. L’occasion de faire le point avec Jean Ferrandini, président du Snav-Corse. Selon lui, "la Corse a beaucoup de difficultés à trouver un positionnement clair (en particulier auprès des professionnels) et à engager une démarche de promotion et de communication convaincante. Les TO estiment avoir perdu de 20 % à 30 % de leur CA sur les groupes et près de 20 % sur les individuels". Et l'Observatoire des transports souligne une baisse significative des flux de transport de passagers de l’ordre de 8 %. Pour le président du Snav-Corse, il faut mettre l’accent et les moyens sur la restauration de l’image de la destination, une image qu’il souhaite "plus cohérente" et orientée sur la promotion d’un tourisme marchand de qualité. Il lui semble ensuite impératif d’engager le débat sur la politique des transports publics. Il se félicite de l’initiative prise par le président de l’exécutif de Corse, Ange Santini de confier à l’Office des transports de Corse l’organisation de tables rondes sur ce thème. Car le coût, la sécurité et la fiabilité des transports sont les préoccupations majeures des acteurs du tourisme insulaire. Jean Ferrandini l’affirme : "Le système actuel ne garantit pas un niveau de fiabilité ou de flexibilité suffisant pour permettre un développement significatif et durable du tourisme dans l’île." Il se dit par ailleurs très préoccupé des conséquences de la mise en œuvre de la commission zéro sur un secteur déjà très fragilisé, ainsi que par la renégociation des accords sur la gestion du "tarif résident". Les professionnels s’interrogent également sur l’impact de la taxe sur les transports de 9 E qui pénalise la compétitivité de l’offre insulaire. La saison 2005 s’annonce-t-elle meilleure ? Jean Ferrandini reste prudent : "Les réponses aux questions soulevées sur la promotion cohérente de l’île et des moyens mis en œuvre ainsi que sur une solution durable aux problèmes de desserte sont les clés pour un redémarrage significatif de l’activité."

Auteur

  • La Rédaction
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