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Destinations

Corse : Un éductour sous le signe de la relance

Partis de Marseille la veille au soir sur le Danielle Casanova, les agents de comptoir venus de toute la France ont exploré sous un froid soleil les rives sauvages du Capu di Muro, une péninsule au sud de la baie d’Ajaccio.
Entre phare et tour génoise, la randonnée littorale aura permis à la majorité de découvrir pour la première fois les charmes de l’île de Beauté. Une sortie sympathique pour mieux vendre demain une destination et une compagnie impatientes de sortir de la tourmente.
"Les ventes continuent", avait dit début février Pierre Marcy, directeur commercial de la SNCM. Joignant le geste à la parole, la compagnie maritime et sa responsable des ventes France, Annabelle Roos, emmenaient dimanche 27 février près d’une centaine d’agents de voyages en Corse, l’occasion de montrer que les soucis rencontrés par l’opérateur n’empêchaient pas les équipes de vente de poursuivre leur travail. Après une traversée sans histoire à bord du Danielle Casanova, le plus récent des cruise-ferries de la compagnie, le groupe débarquait à Ajaccio, peu animée en cette aube hivernale. De la randonnée en raquettes initialement prévue, il n’en fut point question ! Les fortes chutes de neige de la semaine avaient rendu périlleux les accès routiers aux cols. Tant pis ! A défaut de poudreuse insulaire, les invités s’enivreraient d’embruns, en explorant les sentes du Capu di Muro. Par équipes de quinze encadrées d’accompagnateurs, le groupe s’en allait alors entre myrtes et arbousiers à la conquête du phare, perché à l’arrière de rochers luisants d’écume. Alors, conforme à son image, la Corse ? "Cela ressemble bien à ce que j’imaginais. Moi qui suis originaire du Sud, ça me rappelle la Provence, ce sont les mêmes odeurs", constate Mélanie Dajean, de Protravel Vacances, à Chalon-sur-Saône. Un sentiment partagé par d’autres, comme Leïla Yadjar, de Selectour Soleil Voyages, à Lille : "Ajaccio me fais penser à Menton, on dirait un peu la Côte d’Azur".
Après une matinée de marche et un arrêt biscuits, la pause déjeuner tombe à pic : un "banquet" digne d’Astérix, dressé au beau milieu du maquis, délivre apéritif, cochonnailles, vin et sandwiches roboratifs. Ragaillardie, l’équipée se faufile alors vers la tour génoise (ronde !), formidable d’autorité au-dessus des flots, avant le retour aux cars et à Ajaccio. Une visite guidée du nouveau Palais des Congrès, à portée d’amarres des navires à quai, clôt cette journée plutôt insolite. "Agréable et sportif, un dépaysement total", résume Leïla. Sera-ce assez pour étoffer les arguments de vente ? "On vend déjà la Corse en séjour, on voit qu’on peut la proposer en week-end", constate Faïza Maatoug, de BTI France, à La Défense. "Je pourrais mieux vendre le produit, surtout le bateau", confirme Mélanie. "Le problème, c’est que l’île reste chère et que la destination inquiète un peu " nuance Leïla. Les premiers bookings 2005 devraient vite permettre de savoir si la saison s’annonce meilleure que la précédente.

Auteur

  • La Rédaction
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