Mohamed Nasheed, premier président élu démocratiquement en 2008 vient de démissionner après que des policiers aient pris le contrôle de la télévision d'Etat ce mardi aux Maldives.
Depuis trois semaines, des manifestants réclamaient son départ."Ce n'est pas un coup d'Etat. Absolument pas", a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'armée, Adbul Raheem Abdul Latheef, qui dit avoir "conseillé" au président de démissionner (sic). Le pays est plongé dans une crise politique depuis l'arrestation à la mi-janvier du président de la cour criminelle, Abdulla Mohammed, accusé de corruption. De plus, l'opposition de l'ancien président Maumoon Abdul Gayoom (resté 30 ans au pouvoir), accuse le président Nasheed de dérive autoritaire. De son côté le Quai d'Orsay déconseille depuis mardi matin de se rendre à Malé. Il précise : "Une crise politique est en cours aux Maldives. Des manifestations violentes se déroulent dans la capitale, Malé, impliquant la police et l’armée. Dans ce contexte, il est fortement déconseillé de se rendre à Malé à l’heure actuelle".
Destinations