En Dordogne, à Neuvic, on fait du caviar et ça se visite

 Fondateur de la ferme piscicole de Neuvic sur l’Isle, où l’on élève des esturgeons pour produire du caviar,  Laurent Deverlanges développe une activité "tourisme" qui ne cesse de progresser. Cette année, il compte atteindre 5000 visiteurs grâce aux comités d’entreprise, associations, autocariste et même croisiéristes en escale à Bordeaux. Jean, le régisseur, avec un sens de la formule sans pareil, explique comment on en est arrivé à produire du caviar dans cette petite ville de Dordogne, située à une vingtaine de kilomètres de Périgueux. On apprend,  par exemple, que les esturgeons passent sept ans avant de délivrer leurs œufs et que les mâles finissent en rillettes.  En plus de cette découverte originale (1h15), les visiteurs auront le droit à une dégustation.  A 15 euros, une cuillère de caviar Signature, marque emblématique de l’exploitation et jusqu’à quatre cuillères pour 50 euros.  Sans oublier, à chaque fois, un toast de beurre de caviar. Selon les tarifs, la dégustation sera accompagnée d’une flûte de vin pétillant ou d’un shot de vodka. Libre, ensuite, à chacun de se laisser tenter à la boutique. Il existe aussi  la formule "faire son caviar" (2500 euros par personne pour un kilo) et, les entreprises ont la possibilité d’organiser des parties de pêche dans le cadre d’évènements, interne ou externe, avec accès à l'aire de pique-nique (45 euros par personne). Rien de plus réjouissant que de remonter à la ligne un bel esturgeon avant de le relâcher. Au-delà du chiffre d’affaires généré, Laurent Deverlanges estime que ces visites lui apportent une notoriété convoitée par la jeune entreprise. Enfin, Caviar de Neuvic s’est associée à deux voisins, la Chantéracoise, qui fabrique des biscottes et le Moulin de Veyssière, qui produit de l’huile de noix pour proposer une "journée gourmande" avec un déjeuner au château de Neuvic. Les Parisiens peuvent se rendre rue de l'Odéon où Caviar de Neuvic vient d'ouvrir une boutique.