Le ministre espagnol de l'Industrie, Miguel Sebastian, a estimé mardi "prématuré" de chiffrer l'impact de la grève sauvage des contrôleurs aériens de ce week-end, mais a assuré que celui-ci était "bien moindre" que pour le nuage de cendres islandais du printemps."Tout chiffre qui est donné actuellement est prématuré et précipité", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, à l'issue d'une réunion avec des responsables du tourisme et du commerce extérieur.
Une étude publiée lundi avait estimé à 400 millions d'euros le coût, pour le secteur du tourisme en Espagne, de la grève surprise des contrôleurs. Pour le ministre, l'impact a été "bien moindre" que lors du nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll au printemps, qui avait entraîné des fermetures d'espaces aériens dans plusieurs pays d'Europe et provoqué en Espagne une chute des arrivées de touristes étrangers de 13,3%, sur le mois d'avril. Il a toutefois souligné que les zones les plus touchées par cette grève avaient été les îles et les côtes, où de nombreux Espagnols avaient prévu d'aller. Les arrivées de touristes étrangers (2,8 millions de personnes attendues en décembre) n'ont pas non plus été trop perturbées, a-t-il estimé, car elles se concentrent généralement entre le 20 et le 30, ce mois-ci.
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