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Destinations

Espagne : les TO ne comptent plus que sur les VDM

Il semble que la destination ne séduise plus autant les touristes français.
Mundicolor affiche une baisse de 18 %, Fram de 10 à 15 %, Iberica de 12 %.
L'été est loin d'être fait, les stocks sont ouverts à la vente chez les TO.
Tous les TO spécialistes interrogés confirment une baisse de fréquentation significative sur l'Espagne.
Selon eux, la saison été sera monotone sur les îles comme sur les côtes, en attendant… de miraculeuses VDM. Si l'année dernière, les disponibilités pour profiter des joies culturelles et balnéaires qu'offre une destination comme l'Espagne étaient rares, la donne est tout autre cet été. Les hôtels sont loin d'afficher complet, les TO sont très en retard sur les ventes et ne s'en cachent pas. A l'image de Mundicolor qui avoue "devoir naviguer à vue". "Notre portefeuille clients est plus faible qu'en 2003. Nous sommes à – 18 %, en ligne avec l'ensemble des autres spécialistes adhérents du Ceto", explique Jean Michel Petit, DG, qui par ailleurs est surpris par une baisse anormale des Canaries (– 13 %) concurrencées selon lui par la République dominicaine se vendant à moins de 300 E. Chez Fram, la saison n'est pas exceptionnelle non plus : la baisse sur l'Espagne y oscille entre 10 % et 15 %. "Les difficultés que nous connaissions sur les Baléares touchent aujourd'hui les Canaries mais aussi les côtes du nord au sud", explique Georges Vialard, directeur adjoint à la production, précisant cependant que les Costa Brava et Dorada s'en sortent mieux que la Costa del Sol. "La situation n'est pas si dramatique et l'été reste à faire", se rassure-t-il. Même constat chez Marsans, chez Iberica dont le carnet de facturation affiche – 12 % et chez Transeurope qui fait une saison amorphe sur l'Espagne à l'exception de Barcelone. Les raisons d'une telle chute ? Elles semblent évidentes pour certains. "Depuis son entrée dans l'Union européenne, l'Espagne est devenue trop chère. En tout cas bien plus chère que la République dominicaine ou la mer Rouge", explique Antonio Sanchez, directeur d'Iberica. "Je crois simplement que le marché évolue et que les clients ont envie d'autre chose, de Croatie peut-être", analyse Georges Vialard. "Ajouter à cela l'émission aérienne qui nous échappe et une concurrence directe d'Internet et des hôteliers eux-mêmes", conclut Jean-Michel Petit qui rappelle en passant que les stocks sont à la disposition des agents de voyages, aujourd'hui plus que jamais.

Auteur

  • La Rédaction
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