L’Ethiopie, qui travaille actuellement à attirer des complexes, doit faire face à une montée de violence qui touche des complexes touristiques.
Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence pour une durée de six mois après plusieurs mois de violence dans le pays. Fin de semaine dernière, des complexes touristiques et des usines ont été incendiés au cours de nouveaux incidents dirigés contre le gouvernement et les intérêts étrangers."Le lodge est complétement détruit, incendié à 100%", a déclaré à l'AFP une employée de l'hôtel Bishangari Lodge, situé sur les rives du lac Langano, au sud d'Addis Abeba, une des principales destinations touristiques de la région oromo et lieu de villégiature des habitants de la capitale. Ces nouvelles violences font suite à la mort de plus de 50 personnes dans une bousculade provoquée par des tirs de gaz lacrymogène de la part de la police, dimanche 2 octobre au cours du festival religieux oromo Ireecha à Bishoftu, à environ 50 km au sud-est d'Addis Abeba. Mardi 4 octobre, dans les locaux de l’ambassade à Paris, à l’occasion d’une conférence de presse, l’Ethiopie avait présenté ses ambitions en matière de tourisme. C’était moins d’une semaine avant la déclaration de l’état d’urgence.